Selon un rapport de Corporate Europe Observatory, les budgets de lobbying des grandes entreprises technologiques ont atteint des niveaux inédits à Bruxelles. Un record qui interroge la capacité de l’Union européenne à résister à l’influence de groupes qui dépensent désormais plus que les lobbys de la finance, de l’énergie ou de la pharmacie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2025, les grandes entreprises technologiques ont consacré 151 millions d’euros à leurs activités de lobbying auprès des institutions européennes. Une somme colossale, en hausse de plus de 30 % en deux ans, révélée par le rapport conjoint de Corporate Europe Observatory (CEO) et LobbyControl . Jamais le secteur numérique n’avait autant investi pour influencer les politiques publiques du continent. Ce déploiement de moyens fait de la « Big Tech » - Meta, Microsoft, Apple, Amazon, Google, Qualcomm et leurs alliés - le premier lobby économique de Bruxelles, devant l’énergie, la finance ou la pharmacie. À eux seuls,...
Le 27 novembre 2013, Fleur Pellerin, alors ministre de l'Economie numérique a lancé l’"initiative French Tech", un grand projet collectif au service de la croissance et du rayonnement des start-up et entreprises du numérique.
"L’initiative French Tech c’est d’abord une ambition : construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises. L’objectif, c’est de tout faire pour que les prochains Google naissent et se développent ici, en France et en Europe !" déclarait la ministre.
Un appel qui a été largement entendu à Toulouse où un mouvement "French Tech Toulouse. Ready to tech !" vient d'être lancé pour fédérer les initiatives et promouvoir le savoir-faire régional qui fait de Midi-Pyrénées la 2e région française derrière l'Ile-de-France avec plus de 34000 emplois, 19000 étudiants et quelque 2600 chercheurs.
Acquérir une vraie visibilité
"Toulouse possède un environnement favorable à l’économie numérique de par ses aménagements et ses infrastructures. La mise en place de tiers lieux, d’accélérateurs ou de laboratoires des usages qui permettent aux entreprises de disposer d’espaces correspondants à leur dynamique de création en est un exemple concret", expliquent les promorteurs de cette intiative. "Entrepreneurs, acteurs de la cité, citoyens, industriels, associations, écoles, chercheurs, usagers, structures d’appui, dispositifs d’accompagnement, tiers lieux, structures fédératives, l’intérêt de tous passe par cette dynamique et cette lisibilité commune. Nous souhaitons que Toulouse et sa région soient parmi les moteurs de cet élan national et international."
D'ores et déjà, cette candidature aux labels « Métropoles French Tech » est soutenue par de grands acteurs : Aerospace Valley, Airbus, Ambition Toulouse 21, la Cantine Toulouse, la CCI de Toulouse, la CRCI de Midi-Pyrénées, le cluster Digital Place, la TIC Valley, ERDF, l'incubateur Midi-Pyrénées, l'IRIT, Orange, SFR, La Poste, la région Midi-Pyrénées, Toulouse Métropole, l'université de Toulouse, etc.
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