Accéder au contenu principal

Fête de la science 2023 : plus de 600 animations en Occitanie

  Après les journées européennes du patrimoine, la fête de la science figure en bonne place dans l’agenda des Français. Cette année la 32e édition de cette manifestation populaire lancée en 1991 par Hubert Curien, se tient partout en France du 6 au 16 octobre et notamment en Occitanie où, du pic du Midi au CNES, du Cirad de Montpellier à l’oncopole ou à Météo-France, les lieux de sciences ne manquent pas. Dans notre région, plus de 600 animations gratuites seront mises en place par 500 porteurs de projets sous la houlette d’Instant Science. En partenariat avec la Région Occitanie, l’association orchestre les 13 coordinations départementales qui organisent les animations, tables rondes, conférences, ateliers découverte, visites de laboratoires et rencontres avec des chercheurs pour le grand public et les scolaires. « En 2022, près de 64 000 visiteurs dont près de 29 000 scolaires et plus de 35 000 visiteurs grand public ont répondu présents en Occitanie » se félicite Johan Langot, dir

L'impact de l'utilisation du smartphone de la naissance à l'âge adulte

smartphone


Par Avira, société de sécurité qui propose toute une gamme d'applications de sécurité et de performance pour Windows, Android, Mac, et iOS.

L'impact de l'utilisation du smartphone de la naissance à l'âge adulte

Incroyable mais vrai : les plus jeunes propriétaires de téléphone portable ou smartphone n'ont que six ans ; ils sont ensuite 67 % à posséder un appareil mobile à dix ans, puis 94 % à l'adolescence (chiffres pour l'Allemagne).


Les bébés

Les bébés naissent pour ainsi dire désormais le smartphone à la main, l'objet étant omniprésent dès leur premier jour. Chaque instant fait l'objet de clichés, immédiatement partagés avec les amis et la famille. Repas, courbes de croissance, change : tous bénéficient d'un suivi par des applications dédiées. Le plus inquiétant étant cependant quand l'intégralité de ces activités est partagée sur les réseaux sociaux. Même s'il est compréhensible que les parents fiers de leur progéniture apprécient de partager les joies de la parentalité avec leurs amis et leur famille, certains mériteraient d'y réfléchir à deux fois avant de publier des contenus à tout-va. Les photographies peuvent en effet, dans le pire des scénarios, se retrouver exploitées par les réseaux de pédophilie. La problématique est omniprésente, au point que la police canadienne a lancé un appel de sensibilisation, incitant les parents à ne pas partager certaines photos. 

À l'inverse, certaines applications permettent aux parents de favoriser le développement sain de leurs enfants. Les parents des enfants nés prématurément ou malades, voire avec certains troubles du développement, peuvent en effet y trouver des sources de documentation ou des outils de suivi fiables. Les données relatives aux quantités de lait ingérées, à l'évolution du poids ou au suivi des selles de l'enfant peuvent constituer des informations précieuses pour les pédiatres et contribuer à renforcer les compétences des parents dans l'évaluation de l'état de santé de leur bébé. Tout est question de mesure et le défi est bien de cerner la fréquence d'utilisation la mieux adaptée : où précisément la collecte de données doit-elle commencer et où doit-elle s'arrêter ? Certaines sources suggèrent également que l'utilisation du smartphone par les parents peut conduire au développement de troubles alimentaires et de l'endormissement chez les bébés. Cela s'expliquerait notamment par le fait que l'enfant ait à partager l'attention de ses parents avec l'appareil connecté. 

Les opinions quant à l'utilisation des smartphones par les parents de très jeunes enfants divergent. Certains préconisent un abandon total de la technologie, craignant pour le développement émotionnel du bébé. Les autres voient dans les smartphones une porte ouverte pour les jeunes parents, qui leur permet de garder contact avec le monde extérieur. La vérité se trouve certainement quelque part entre les deux. Le smartphone s'avère être un précieux instrument pour les parents, qui leur permet en effet de rester en contact, d'obtenir de l'aide rapidement, du moins d'obtenir d'autres avis, ou encore de bénéficier d'une vue d'ensemble de l'évolution de leur enfant. Il peut cependant rapidement devenir nuisible chez les parents les plus fragiles, plus sensibles au stress lié à l'arrivée du nouveau-né, qui chercheraient à fuir le quotidien.

Les jeunes enfants

Les études, telles que l'étude BLIKK mandatée par le Ministère allemand de la santé, mettent en avant d'importantes différences entre les jeunes enfants qui utilisent régulièrement des smartphones et les autres. Le développement du langage est spécifiquement ralenti, ce qui peut par la suite engendrer des troubles de la concentration à l'école primaire. À cela s'ajoute encore le risque de tomber sur des contenus dangereux ou inappropriés pour les enfants qui utilisent des tablettes ou des smartphones sans surveillance. Les plateformes comme YouTube regorgent de vidéos au premier abord adaptées pour les enfants, mais qui n'ont en finalité aucune valeur pédagogique, voire dissimulent des contenus nuisibles. Les vignettes (thumbnails) et les polices colorées et attrayantes utilisées pour ces contenus sont délibérément conçues pour attirer naturellement les enfants.

Dès l'âge de deux à quatre ans, les enfants jouent chaque jour en moyenne jusqu'à 30 minutes sur le smartphone. Il existe en effet pour les enfants dès 3 ans des applications aux contenus adaptés, favorisant le développement du langage, de la coordination et de la concentration. Il faut pour cela rechercher les fournisseurs reconnus. Mais même dans ces cas, les enfants ne doivent jamais rester seuls avec le smartphone. Les parents sont tenus d'accompagner leurs enfants dans leur découverte du monde numérique.
Par ailleurs, tous les appareils mobiles actuels (smartphones et tablettes) disposent d'un mode enfant sécurisé. Seule une sélection spécifique d'applications y est accessible et le temps d'utilisation est limité. L'enfant n'a alors accès à aucune autre fonction de l'appareil. La plupart de ces applications sont préinstallées, mais l'offre des magasins d'applications est étendue.

Les enfants
De plus en plus d'enfants souffrent de troubles de l'attention et de la concentration. Ces enfants sont presque incapables de s'occuper seuls et ont le besoin constant d'être connecté à un smartphone ou une tablette. Les pédiatres tirent là la sonnette d'alarme, associant directement certains troubles du développement de l'enfant à une trop grande exposition aux médias. Les enfants jusqu'à sept ans sont davantage sujets à une hyperactivité motrice ou à des troubles du développement langagier en cas de forte consommation de médias.

Adolescents et jeunes adultes
Dès le début de l'adolescence, les réseaux sociaux agissent comme de véritables aimants. Instagram, YouTube, Snapchat et WhatsApp sont devenus incontournables dans les cours d'école. Car quasiment chaque adolescent possède désormais un smartphone auquel il est, dans la majorité des cas, constamment connecté. À des fins de communication avec ses amis ou ses camarades certes, mais avant tout pour se divertir. Les vidéos Youtube et autres Snaps se visionnent et se partagent. Il est quasiment impossible pour les parents de contrôler les contenus visionnés par leurs enfants. Les parents sont d'ailleurs souvent simplement dépassés. L'aspect positif du smartphone pour les adolescents est évident. Il facilite les échanges entre camarades, ainsi que la recherche d'informations. La plupart des classes ont d'ailleurs leur groupe WhatsApp, auxquels sont parfois inclus les professeurs, donnant lieu à des discussions autour des devoirs et des événements intervenant dans le cadre de l'école. L'application d'une modération stricte et le respect de règles d'utilisation sont essentiels, même dans ce genre de groupes. Ces derniers n'ont pas pour but de devenir de simples groupes d'échanges. Dans la réalité, cela reste difficile à mettre en pratique.
Les jeunes ont plus de facilité à trouver et se rapprocher d'autres individus partageant des intérêts ou des situations de vie spécifiques. Ils y trouvent du soutien, de l'encouragement et s'ouvrent ainsi à un tout nouveau monde. Ces adolescents constamment joignables et disponibles sont d'autant plus exposés aux risques de débordement. Le harcèlement en ligne peut conduire au développement de troubles psychiques chez certains jeunes. Un tiers des adolescents entre 12 et 19 ans admet avoir déjà été victime de cyberharcèlement ou en avoir été témoin.
Selon une étude conduite par la caisse allemande d'assurance maladie DAK-Gesundheit et le Deutsche Zentrum für Suchtfragen (Centre allemand d'étude des dépendances), près de 10 000 enfants et adolescents âgés de 12 à 17 ans seraient actuellement dépendants des réseaux sociaux. L'étude démontre également l'existence d'un risque accru de dépression, à hauteur de 4,6 %, en cas de dépendance aux réseaux sociaux.

Les parents et les smartphones Les discussions portant sur l'utilisation des médias et des smartphones s'articulent principalement autour des enfants et des adolescents. Ainsi, les aspects concernant les utilisateurs adultes sont souvent oubliés.Cependant, l'impact sur les enfants est bien réel lorsque les parents eux-mêmes s'affairent davantage sur leur téléphone portable qu'auprès de leur progéniture. Les bébés et les jeunes enfants qui ne se sentent pas suffisamment entourés courent davantage le risque de développer des troubles émotionnels au cours de leur vie future. Ils ont tendance à moins s'impliquer auprès des autres et à être plus solitaires. De nombreux enfants développent un sentiment de jalousie envers le smartphone de leurs parents qui reçoit une plus grande attention. Bien entendu, il est de nos jours très difficile de se passer de smartphone. Le cadre professionnel requiert bien souvent de rester joignable. L'e-mail ou le coup de téléphone occasionnels ne posent en effet aucun problème. Mais des enfants qui affichent des signes de mécontentement vis-à-vis de votre smartphone doivent vous pousser à éclaircir et revoir vos propres habitudes d'utilisation.
Là aussi, il existe des applications bien pensées. Nombreuses sont celles qui permettent l'analyse de l'utilisation que vous faites de votre smartphone, pour en améliorer le contrôle. Celles-ci affichent par exemple la durée d'utilisation des différentes applications à la minute près ou encore le nombre de déverrouillages de l'écran.

La Fondation Auerbach
Chez Avira aussi, nous pensons que le sujet mérite des éclaircissements, c'est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec la Fondation Auerbach, qui s'engage dans la réalisation de projets sociaux. L'un des axes de travail de la fondation repose ainsi sur la sensibilisation à une utilisation plus saine des médias par les enfants et les adultes. L'objectif est de favoriser la prise de conscience de la consommation médiatique, tout en exposant les opportunités et les menaces associées. La Fondation Auerbach a par exemple mis au point une mini-série de livres portant sur l'exploitation saine des appareils mobiles. On y suit deux protagonistes, Paula et Max, dans des aventures du quotidien liées à l'utilisation du smartphone.
Le lit pour téléphone portable de la Fondation Auerbach est un projet préventif, visant à démontrer aux enfants, dès leur plus jeune âge, l'importance qu'il convient d'accorder au téléphone portable, qui ne doit en aucun cas rester allumé 24 h/24. Il est ici question de donner très tôt le bon exemple d'une utilisation responsable et raisonnée du smartphone.
La Fondation Auerbach et Avira partagent par ailleurs un autre intérêt pour les petits utilitaires numériques du quotidien. Les applications pour smartphone peuvent s'avérer très utiles au jour le jour. La Fondation Auerbach soutient par exemple le développement et le déploiement de l'application NeoApp. Cette application permet aux parents d'enfants nés malades de suivre les progrès dans leur développement. Ces informations contribuent à renforcer les compétences parentales dans l'évaluation de l'état de santé de l'enfant. L'agenda numérique intégré permet en outre aux parents de saisir leur ressenti et leurs émotions. Un processus qui peut aider nombre de parents à surmonter les difficultés dans l'accompagnement quotidien des enfants malades.

Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up

Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up. S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox , spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan , en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pay

La fin des cookies tiers ne répond pas au besoin de contrôle des internautes sur leurs données

Pour le moment, la plupart des solutions alternatives aux cookies privilégient l’objectif commercial aux dépens des attentes des internautes. Piqsels , CC BY-SA Par  Carlos Raúl Sánchez Sánchez , Montpellier Business School – UGEI ; Audrey Portes , Montpellier Business School – UGEI et Steffie Gallin , Montpellier Business School – UGEI Les révélations du Wall Street Journal contenues dans les « Facebook Files » , publiés en septembre dernier, ont une nouvelle fois montré que les utilisateurs s’exposaient à des risques liés à la divulgation des informations personnelles. Les réseaux sociaux ne sont pas les seuls en cause : les nombreux data breach (incidents de sécurité en termes de données confidentielles) rendus publics, illustrent régulièrement la vulnérabilité des individus face à une navigation quotidienne sur les moteurs de recherche, sites de e-commerce et autres ayant recours à des « cookies tiers » , ces fichiers de données envoyés par

ChatGPT et cybersécurité : quels risques pour les entreprises ?

Analyse de Proofpoint Les plateformes de génération de texte tel que ChatGPT permettent de créer du contenu de qualité, instantanément, gratuitement, et sur n’importe quel sujet. Comme le confirme le lancement de Bard par Google, nous sommes désormais entrés dans une course à l’IA, ou chaque géant du web cherche à posséder la meilleure solution possible. Si l’avancée technologique est majeure, le risque notamment pour la cybersécurité des entreprises est indéniable. Comment lutter contre des campagnes de phishing de plus en plus ciblées et sophistiquées, maintenant alimentées par des technologies capables de parfaire encore plus la forme et la teneur d’un email malveillant ? En quelques mots, ChatGPT offre une ingénierie sociale très performante, mais une automatisation encore limitée. Concernant la détection de la menace par rançongiciels, comme l’explique Loïc Guézo, Directeur de la stratégie Cybersécurité chez Proofpoint, « Bien que les chatbots puissent générer du texte pour le cor

Les quatre évolutions de la cybercriminalité en 2023

Par Mathieu Mondino, Presales Manager chez OpenText Cybersecurity Une nouvelle année apporte son lot d’opportunités que les cybercriminels sont prêts à saisir. L'année dernière, l'activité cybercriminelle a connu une évolution majeure, les cybercriminels s'efforcent de tirer parti des tensions géopolitiques et des difficultés économiques dues à l'inflation et à la récession. En 2023, l'incertitude économique continue de peser lourdement sur les entreprises, en particulier sur les petites et moyennes entreprises qui ne disposent pas toujours des budgets et des ressources nécessaires pour se prémunir des attaques. Si l'on ajoute à cela les pressions macroéconomiques, une cybersécurité efficace et abordable semblera presque impossible pour de nombreuses PME. Les acteurs malveillants continuent à faire évoluer leurs tactiques en cherchant à exploiter de nouveaux vecteurs d’attaques. En 2022, le phishing est resté la menace dominante à laquelle sont confrontés partic

Décryptage de l'attaque par ransomware du Centre Hospitalier de Versailles

  Par Cassie Leroux, Directrice Produit chez Mailinblack Après l’hôpital de Corbeilles Essonnes, c’est au tour de l'établissement hospitalier de Versailles, situé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), d’être visé depuis samedi soir par une cyberattaque. Comment s’est-elle déroulée, quelles conséquences pour ses patients, et aurait-elle pû être évitée ? Décryptage de Cassie Leroux, Directrice Produit chez Mailinblack. Que savons-nous de cette attaque ? Cette cyberattaque vise l’ensemble de l'établissement, dont l'hôpital André-Mignot, la maison de retraite Despagne et l'hôpital Richaud à Versailles. L’hôpital continue de fonctionner, mais au ralenti ce lundi, ce qui perturbe sérieusement son activité. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour tentative d'extorsion.  Cette cyberattaque est de type Ransomware, un logiciel malveillant qui bloque l’accès à aux outils informatiques et aux données en les chiffrant. Dans ce type d’attaque, le hacker demande g