Accéder au contenu principal

Fête de la science 2023 : plus de 600 animations en Occitanie

  Après les journées européennes du patrimoine, la fête de la science figure en bonne place dans l’agenda des Français. Cette année la 32e édition de cette manifestation populaire lancée en 1991 par Hubert Curien, se tient partout en France du 6 au 16 octobre et notamment en Occitanie où, du pic du Midi au CNES, du Cirad de Montpellier à l’oncopole ou à Météo-France, les lieux de sciences ne manquent pas. Dans notre région, plus de 600 animations gratuites seront mises en place par 500 porteurs de projets sous la houlette d’Instant Science. En partenariat avec la Région Occitanie, l’association orchestre les 13 coordinations départementales qui organisent les animations, tables rondes, conférences, ateliers découverte, visites de laboratoires et rencontres avec des chercheurs pour le grand public et les scolaires. « En 2022, près de 64 000 visiteurs dont près de 29 000 scolaires et plus de 35 000 visiteurs grand public ont répondu présents en Occitanie » se félicite Johan Langot, dir

Ransomware : six conseils pour se protéger



Thibaut Behaghel
Par Thibaut Behaghel, Spécialiste Produits International chez LogMeIn

Alors que l’ANSSI vient d’annoncer un MOOC pour aider les entreprises à bien se protéger suite aux dernières attaques informatiques comme WannaCry, on réalise que la sécurité d’une entreprise doit être avant tout l’affaire de tous ses employés, et pas simplement des équipes dédiées au sein du service informatique. Après tout, la capacité de résistance de toute organisation dépend de son maillon le plus faible.

Une partie des financements devrait avoir pour objectif d’aider les entreprises à développer un programme de sensibilisation aux pratiques de cybersécurité spécialement adapté aux problématiques des PME.  En effet, contrairement à leurs homologues des grandes entreprises, les dirigeants des PME sont généralement davantage impliqués dans des décisions d’ordres variés ce qui influe directement sur leur capacité à consacrer le temps ou l’attention nécessaires à la sécurité des systèmes d’information.

Tout programme conçu pour sensibiliser les employés aux méthodes de protection des menaces devrait en premier lieu viser à développer les connaissances des meilleures pratiques à tous les échelons hiérarchiques. À quoi pourrait ressembler un tel programme pour les petites et moyennes entreprises, et qu’elles devraient en être les priorités ?

1. Respecter les principes de bases
En matière de sécurité, il existe un certain nombre de principes de base à suivre pour toutes les organisations, à commencer par la mise en place de règles concernant la longueur, la complexité et la durée de validité des mots de passe. Il est également nécessaire de s’assurer que les nouveaux ne soient pas identiques à ceux arrivés à expiration. Le déploiement de capacités d’authentification à deux facteurs (ou multifactorielle) permet également de renforcer considérablement la sécurité en obligeant les employés à prouver leur identité une deuxième fois avant de se connecter à leurs comptes.

2. Gérer les accès des utilisateurs
Quel que soit le nombre d’employés de votre entreprise, il est essentiel que chacun d’entre eux n’ait accès qu’aux informations et aux données qu’il est autorisé à consulter. Même lorsque leur service informatique ne leur a pas explicitement donné accès à un compte, il est fréquent d’assister à un partage d’identifiants guidé par une recherche de commodité. Les mots de passe doivent faire l’objet d’un partage sécurisé, et avec les personnes adéquates.

Les organisations doivent également être conscientes que leur entreprise peut être exposée lors du départ d’un employé, lorsque des mots de passe ne sont pas correctement mis à jour, ou en cas de modifications au niveau des conditions d’accès. Il leur faut donc mettre en place des systèmes pour déterminer qui peut accéder à quoi, ainsi que des règles afin de définir comment les comptes doivent être mis à jour en cas de changement de rôle.

3. Définir une politique de sécurité
Toute organisation devrait créer une politique détaillant les mesures de sécurité prises à la fois au niveau de l’entreprise elle-même, et par l’ensemble de ses employés. Cette politique devrait idéalement décrire les exigences relatives aux mots de passe, ou encore les procédures de gestion des changements. Enfin, elle doit également énoncer les directives en matière d’utilisation de terminaux personnels dans le cadre professionnel (BYOD). En effet, cette pratique guidée par un souci de commodité n’en est pas moins un vecteur de risques supplémentaires.

4. Former les salariés
Une fois la politique de sécurité mise en place, il est nécessaire de former les employés afin qu’ils en connaissent les règles et qu’ils sachent comment les respecter. Les services informatiques doivent donc les sensibiliser aux risques auxquels est exposée l’organisation. En organisant des sessions de formation, en discutant des meilleures pratiques à adopter, et en informant les employés des principes de sécurité les plus importants et basiques (comme l’utilisation de mots de passe forts et uniques) les entreprises peuvent réduire leur vulnérabilité à des menaces potentielles.

5. Sécuriser les réseaux sans fil
Les PME doivent utiliser des mots de passe administrateurs et d’accès aux réseaux forts, et choisir des protocoles de chiffrement éprouvés (WPA2 et AES). L’idéal serait également de créer des réseaux sans fil distincts pour les invités. En outre, les équipements dédiés doivent être protégées des accès physiques. Enfin, les employés et les sous-traitants doivent passer par un VPN pour utiliser un réseau Wi-Fi public, tandis que l’accès aux informations sensibles sur de tels réseaux devrait également être limité.

6. Savoir reconnaître le phishing
En cas de doute, il ne faut prendre aucun risque. Les entreprises doivent montrer à leurs employés comment repérer et signaler des e-mails suspects. Il est également important de leur rappeler de ne pas cliquer sur des liens inclus dans des messages en provenance d’inconnus, ou ne correspondant pas aux envois habituels d’un contact ou d’une entité de confiance.

La cybersécurité ne pourra être correctement gérée que lorsque l’État et les entreprises collaboreront pour résoudre ces problèmes. Celles qui se montreront incapables de passer à la vitesse supérieure en subiront les conséquences. Mais pour ce faire, il est nécessaire d’adopter une approche commune, et cela passe avant tout par de la sensibilisation.

Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up

Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up. S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox , spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan , en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pay

La fin des cookies tiers ne répond pas au besoin de contrôle des internautes sur leurs données

Pour le moment, la plupart des solutions alternatives aux cookies privilégient l’objectif commercial aux dépens des attentes des internautes. Piqsels , CC BY-SA Par  Carlos Raúl Sánchez Sánchez , Montpellier Business School – UGEI ; Audrey Portes , Montpellier Business School – UGEI et Steffie Gallin , Montpellier Business School – UGEI Les révélations du Wall Street Journal contenues dans les « Facebook Files » , publiés en septembre dernier, ont une nouvelle fois montré que les utilisateurs s’exposaient à des risques liés à la divulgation des informations personnelles. Les réseaux sociaux ne sont pas les seuls en cause : les nombreux data breach (incidents de sécurité en termes de données confidentielles) rendus publics, illustrent régulièrement la vulnérabilité des individus face à une navigation quotidienne sur les moteurs de recherche, sites de e-commerce et autres ayant recours à des « cookies tiers » , ces fichiers de données envoyés par

ChatGPT et cybersécurité : quels risques pour les entreprises ?

Analyse de Proofpoint Les plateformes de génération de texte tel que ChatGPT permettent de créer du contenu de qualité, instantanément, gratuitement, et sur n’importe quel sujet. Comme le confirme le lancement de Bard par Google, nous sommes désormais entrés dans une course à l’IA, ou chaque géant du web cherche à posséder la meilleure solution possible. Si l’avancée technologique est majeure, le risque notamment pour la cybersécurité des entreprises est indéniable. Comment lutter contre des campagnes de phishing de plus en plus ciblées et sophistiquées, maintenant alimentées par des technologies capables de parfaire encore plus la forme et la teneur d’un email malveillant ? En quelques mots, ChatGPT offre une ingénierie sociale très performante, mais une automatisation encore limitée. Concernant la détection de la menace par rançongiciels, comme l’explique Loïc Guézo, Directeur de la stratégie Cybersécurité chez Proofpoint, « Bien que les chatbots puissent générer du texte pour le cor

Les quatre évolutions de la cybercriminalité en 2023

Par Mathieu Mondino, Presales Manager chez OpenText Cybersecurity Une nouvelle année apporte son lot d’opportunités que les cybercriminels sont prêts à saisir. L'année dernière, l'activité cybercriminelle a connu une évolution majeure, les cybercriminels s'efforcent de tirer parti des tensions géopolitiques et des difficultés économiques dues à l'inflation et à la récession. En 2023, l'incertitude économique continue de peser lourdement sur les entreprises, en particulier sur les petites et moyennes entreprises qui ne disposent pas toujours des budgets et des ressources nécessaires pour se prémunir des attaques. Si l'on ajoute à cela les pressions macroéconomiques, une cybersécurité efficace et abordable semblera presque impossible pour de nombreuses PME. Les acteurs malveillants continuent à faire évoluer leurs tactiques en cherchant à exploiter de nouveaux vecteurs d’attaques. En 2022, le phishing est resté la menace dominante à laquelle sont confrontés partic

Décryptage de l'attaque par ransomware du Centre Hospitalier de Versailles

  Par Cassie Leroux, Directrice Produit chez Mailinblack Après l’hôpital de Corbeilles Essonnes, c’est au tour de l'établissement hospitalier de Versailles, situé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), d’être visé depuis samedi soir par une cyberattaque. Comment s’est-elle déroulée, quelles conséquences pour ses patients, et aurait-elle pû être évitée ? Décryptage de Cassie Leroux, Directrice Produit chez Mailinblack. Que savons-nous de cette attaque ? Cette cyberattaque vise l’ensemble de l'établissement, dont l'hôpital André-Mignot, la maison de retraite Despagne et l'hôpital Richaud à Versailles. L’hôpital continue de fonctionner, mais au ralenti ce lundi, ce qui perturbe sérieusement son activité. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour tentative d'extorsion.  Cette cyberattaque est de type Ransomware, un logiciel malveillant qui bloque l’accès à aux outils informatiques et aux données en les chiffrant. Dans ce type d’attaque, le hacker demande g