Face à la hausse des usurpations de numéros, l’Arcep adopte une série de mesures techniques et contractuelles pour renforcer l’authentification des appels, sécuriser la numérotation et protéger les abonnés, avec une entrée en vigueur progressive à partir du 1er janvier 2026. L’Arcep, le gendarme des télécoms, entend muscler la protection des abonnés face aux usurpations de numéros de téléphone. En effet, malgré la généralisation du mécanisme d’authentification du numéro d’appelant, la plateforme "J’alerte l’Arcep" a déjà enregistré près de 18 000 signalements depuis janvier dernier, révélant la persistance de techniques de fraude capables d’exploiter les failles résiduelles du dispositif. Le régulateur renforce d’abord la gestion des appels internationaux comprenant un numéro mobile français non authentifié. Durant la phase transitoire, ces appels – légitimes ou non – resteront indissociables. L’Arcep impose donc leur passage en appel masqué dès le 1ᵉʳ janvier 2026, afin de p...
En annonçant, mercredi au terme d'un comité interministériel de la sécurité routière, l'interdiction prochaine des avertisseurs de radars, le gouvernement s'est attiré les foudres des quelque 4,7 millions d'automobilistes qui ont recours à ce type d'appareil.
Pour rappel, il ne s'agit bien sûr pas des détecteurs de radars, qui eux sont illégaux, mais des appareils qui embarquent un GPS avec la liste des radars fixes et des zones potentielles de contrôles mobiles. Ces appareils (Coyote, Inforad, Wikango), dont certains ont noué des partenariats avec des constructeurs de GPS ont également créé des communautés d'utilisateurs qui peuvent s'échanger des informations, souvent après paiement d'un abonnement. Ainsi, lorsqu'un automobiliste croise un contrôle radar sur la route, il lui suffit d'appuyer sur le bouton dédié de son appareil pour alerter sa communauté. "C'est l'appel de phare du XXIe siècle", proclamait d'ailleurs Coyote. Alors que les associations de victimes de la route, comme la Ligue contre la violence routière, réclamaient depuis des mois une interdiction pure et simple de ces appareils vus comme des outils pour contourner la loi, les constructeurs ont élargi leur communication en faisant de leurs avertisseurs des aides à la conduite à même de signaler accidents ou bouchons...
Le plus curieux dans la décision du gouvernement est que le principe de la communauté n'est pas foncièrement remis en cause puisque les GPS et les smartphones (comme l'Iphone) qui disposent des applications communautaires ne seront pas interdits. Certains voient là une faille discriminatoire à même d'être exploitée devant la justice.
En attendant, Coyote, Inforad et Wikango ont dénoncé ce jeudi une décision "faite dans la précipitation, sans concertation" et ils ont annoncé "le lancement d’une campagne, qui sera relayée par leurs utilisateurs" avant d'appeler "à la mobilisation le mercredi 18 mai à 13 heures, partout en France et dans les grandes villes, à Lille, à Bordeaux, à Lyon, à Marseille et à Paris. Les utilisateurs seront avertis par message via leurs appareils."
Les constructeurs d'avertisseurs ont scellé jeudi 12 mai une union sacré pour défendre leur activité. Coyote, Inforad et Wikango viennent de créer l’A.F.F.T.A.C, Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite. Son objet : promouvoir et défendre l’ensemble des technologies embarquées permettant l’aide à la conduite et un usage serein et sécurisé de la route.
« Nous souhaitons aujourd’hui que le Gouvernement comprenne notre rôle et revienne sur sa décision d’interdiction des avertisseurs. Nous sommes déjà 4 millions 700 000 français à le souhaiter »
Pour rappel, il ne s'agit bien sûr pas des détecteurs de radars, qui eux sont illégaux, mais des appareils qui embarquent un GPS avec la liste des radars fixes et des zones potentielles de contrôles mobiles. Ces appareils (Coyote, Inforad, Wikango), dont certains ont noué des partenariats avec des constructeurs de GPS ont également créé des communautés d'utilisateurs qui peuvent s'échanger des informations, souvent après paiement d'un abonnement. Ainsi, lorsqu'un automobiliste croise un contrôle radar sur la route, il lui suffit d'appuyer sur le bouton dédié de son appareil pour alerter sa communauté. "C'est l'appel de phare du XXIe siècle", proclamait d'ailleurs Coyote. Alors que les associations de victimes de la route, comme la Ligue contre la violence routière, réclamaient depuis des mois une interdiction pure et simple de ces appareils vus comme des outils pour contourner la loi, les constructeurs ont élargi leur communication en faisant de leurs avertisseurs des aides à la conduite à même de signaler accidents ou bouchons...
Le plus curieux dans la décision du gouvernement est que le principe de la communauté n'est pas foncièrement remis en cause puisque les GPS et les smartphones (comme l'Iphone) qui disposent des applications communautaires ne seront pas interdits. Certains voient là une faille discriminatoire à même d'être exploitée devant la justice.
En attendant, Coyote, Inforad et Wikango ont dénoncé ce jeudi une décision "faite dans la précipitation, sans concertation" et ils ont annoncé "le lancement d’une campagne, qui sera relayée par leurs utilisateurs" avant d'appeler "à la mobilisation le mercredi 18 mai à 13 heures, partout en France et dans les grandes villes, à Lille, à Bordeaux, à Lyon, à Marseille et à Paris. Les utilisateurs seront avertis par message via leurs appareils."
Les constructeurs d'avertisseurs ont scellé jeudi 12 mai une union sacré pour défendre leur activité. Coyote, Inforad et Wikango viennent de créer l’A.F.F.T.A.C, Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite. Son objet : promouvoir et défendre l’ensemble des technologies embarquées permettant l’aide à la conduite et un usage serein et sécurisé de la route.
« Nous souhaitons aujourd’hui que le Gouvernement comprenne notre rôle et revienne sur sa décision d’interdiction des avertisseurs. Nous sommes déjà 4 millions 700 000 français à le souhaiter »
