Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Téléphonie et internet fixe et mobile : l'association AFUTT a constaté une baisse des plaintes en 2018
L'Afutt (Association Française des Utilisateurs de Télécommunications) vient de publier ce lundi 15 avril son 15e Observatoire des plaintes et insatisfactions dans le secteur des télécommunications (téléphonie, accès internet fixe et mobile).
Moins de plaintes en 2018
"L’année 2018 est marquée par un reflux du volume des plaintes dans le secteur, qui nous ramène sur les niveaux de 2015, après 2 années de hausse, en particulier celle de 2016", explique l'Afutt. "L’amélioration du traitement des plaintes chez SFR (groupe Altice) est pour une bonne part dans ce reflux même si l’opérateur demeure sur l’année plus générateur de plaintes que ses concurrents. À noter que la baisse dans le secteur du mobile est plus marquée que dans le secteur de l’internet fixe de sorte que le fixe repasse devant le mobile en volume", poursuit l'association qui précise que "seule une faible part de l’ensemble des plaintes que génère [le] secteur arrive jusqu’à l’Afutt."Les pannes au centre des litiges
"L’interruption de service arrive en tête des problèmes rencontrés par les utilisateurs de l’internet fixe et les litiges de facturation sont en tête dans le secteur du mobile", a constaté l'Afutt. "Les abus du démarchage téléphonique et la fraude aux numéros surtaxés restent des pratiques inadmissibles qui génèrent beaucoup de mécontentements au point que le gouvernement envisage à nouveau de légiférer sur le premier point et que des alertes ont été lancées au cours de l’année 2008 par la DGCCRF sur le deuxième", précise l'association.Le démarchage abusif dans le collimateur du Parlement
Il est vrai que le service Bloctel, liste d'opposition au démarchage téléphonique sur laquelle tout consommateur peut s'inscrire gratuitement afin de ne plus être démarché, est particulièrement perfectible depuis son lancement le 1er juin 2016. Un sondage publié le 20 juin 2018 par l'UFC-Que choisir révélait que 92% des Français trouvaient toujours les appels par démarchage commercial «trop fréquents».Une proposition de loi de Pierre Cordier, député LR des Ardennes, a été adopté par le Sénat en février et prévoit de multiplier les sanctions par cinq à l'encontre des démarcheurs ne respectant pas la loi de mars 2014 ayant institué Bloctel.
Les délais de mise en service à l'index
Cette année l’Afutt complète son Observatoire par la publication d’une analyse portant sur les délais de mise en service, les délais de réparation et les taux de pannes signalées dans le secteur de la téléphonie et de l’accès internet fixe."Les graphiques sont pleins d’enseignements et montrent par exemple, toutes technologies confondues, que les délais d’installation avec rendez-vous sont élevés, de 5 à 6 semaines, que les taux de pannes au cours du premier mois après l’installation sont importants, autour de 15% en moyenne, et que les temps de réparation dépassent allègrement les 15 jours dans beaucoup de cas", estime l'association.