Les cybercriminels agissent en bandes très organisées, et surtout très modulables. Dan Asaki, Unsplash , CC BY Par Jean-Yves Marion , Université de Lorraine Europol vient d’ annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine . Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marc
Dans un contexte marqué par la multiplication des infox, notamment lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris et des attentats survenus au Sri Lanka, l’institut BVA se penche ce mois-ci sur le rapport des Français aux fake news.
Les Français privilégient la télévision et Internet pour s’informer sur l’actualité
80% des Français déclarent privilégier la télévision pour s’informer sur l’actualité. Elle devance notamment Internet (64%), la radio (48%) et la presse papier (30%).A propos de la confiance qu’ils accordent aux différentes sources d’information pour diffuser de l’information sur Internet, les Français placent en tête leur entourage (79%) et les médias traditionnels (75%). Les réseaux sociaux se placent en bas du classement (12%).
Une large majorité des Français ont déjà été confrontés aux fake news
Près des 3/4 des Français pensent avoir déjà été confrontés aux fake news (73%, stable) dont 23% qui déclarent avoir déjà été induits en erreur par ces informations (+5 pts).Et 1 Français sur 4 déclare avoir déjà relayé une fake news auprès de son entourage ou sur les réseaux sociaux (24%).
Par ailleurs, 27% des Français consultent des contenus de fact-checking sur Internet, et près de 8 Français sur 10 croisent leurs sources (78%) afin de vérifier les informations qu’ils consultent.
Selon les Français, ce sont surtout les professionnels de l’information qui doivent agir contre les fake news
Près de 9 Français sur 10 estiment que la diffusion des fake news est un problème important (86%) dont 38% qui considèrent même qu’il s’agit d’un problème majeur.De plus, 8 Français sur 10 pensent qu’il est du rôle du citoyen de signaler les contenus faux sur Internet (82%).
En dehors de l’initiative personnelle des citoyens, une majorité de Français jugent qu’il est principalement du ressort des professionnels de l’information d’agir contre les fake news (50%).