"Ce dimanche 25 mars, le changement d'heure va nous faire perdre 1h de sommeil mais surtout, nous fera-t-il réellement économiser de l'énergie ? " s'interroge Eficia, une GreenTech (start-up spécialisée dans les nouvelles technologies dédiées à la protection de l'environnement) qui optimise la performance énergétique des bâtiments. La société plaide pour le développement de son secteur en France. En France, le changement d'heure tel qu'on le connaît aujourd'hui a été mis en place en 1976, trois ans après un premier choc pétrolier qui aura eu des conséquences économiques et environnementales importantes pour les pays occidentaux. Cette période marque le démarrage embryonnaire des premières actions européennes en faveur de l’environnement. Pour l'anecdote, cette mesure fut d’abord une idée, celle de Benjamin Franklin, finalement mise en oeuvre durant la Première Guerre Mondiale, pour "participer à l’effort de guerre", avant d’être aband

Si pour certains observateurs, l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis ouvre une nouvelle ère dans les relations internationales, elle marque également, dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), une nouvelle étape. Jamais auparavant un candidat n'avait autant utilisé internet dans sa campagne électorale, jamais auparavant les citoyens ne s'étaient autant informé, n'avaient autant interagi avec le candidat. A bien des égards, cette campagne exceptionnelle démontre qu'internet est pleinement entré dans nos vies et que le réseau militaire né au début des années 60 est devenu LE réseau qui sous-tend de plus en plus nos activités.
Mais demain ? Comment va évoluer internet ? Après le web 2.0 qui a remis au centre du jeu l'utilisateur, quelles seront les applications qui vont émerger ? L'internet des objets ? La connexion permanente par fibre optique à très haut débit ? De nouvelles pratiques politiques, économiques, technologiques ? Qu’est-ce qui va avoir le plus d’impact dans les transformations de l’écosystème d'internet ? Et la gouvernance de l'internet va-t-elle réellement émerger ?
C'est pour répondre à ces questions sur l'internet du futur qu'est organisé à partir de ce mardi soir et jusqu'à jeudi à Montpellier le DigiWorld Summit, un sommet mondial sur le monde numérique dont le maître d'oeuvre est l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe). Cette entreprise française, créée en 1977 et qui fête donc là sa 30 conférence internationale, est spécialisée dans l'analyse stratégique concernant l'industrie des média, de l'informatique et des télécommunications.
L'exemple de la Corée du Sud
Durant trois jours, des experts du monde entier vont débattre sur le futur d'internet. "Le DigiWorld Summit, conçu comme une véritable plate-forme internationale de débats et de discussions,
sera l'occasion de revenir sur les principaux évènements qui ont marqué l'année 2008 ou qui constituent des enjeux-clés pour les années à venir", expose l'Idate, qui a pour invité d'honneur la Corée du Sud. "C'est l'un des pays les plus avancés dans les domaines de l’Internet fixe et mobile, avec un marché très innovant, des acteurs industriels de taille mondiale et une politique publique active et ambitieuse", assure les organisateurs. Il est vrai que les Sud-coréens ont une longueur d'avance, eux qui surfent en ultra haut débit et dont les mobiles, connectés à internet de longue date, fourmillent d'applications (télé, paiement, etc.). Et de grands acteurs de l'électronique grand public (Salsung, LG), apparaissent comme moteur dans l'innovation.
Le sommet mondial va proposer de nombreux rendez-vous génériques et thématiques (jeux vidos, fibre optique, mobiles, médias) mais aussi économique puisque la région Languedoc-Roussillon organise en parallèle le 1er Forum International d'Affaires DigiWorld Summit.
Enfin, Eric Besson, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, sera présent à l'inauguration du sommet. Gageons que le ministre et ses équipes trouveront dans les nombreuses interventions des participants matière à compléter le plan France numérique 2012 dont les 154 mesures ont laissé sur leur faim les acteurs du secteur des TIC.