Jamais VivaTech n’avait autant misé sur l’intelligence artificielle : plus de 40 % des exposants présentaient cette année des solutions fondées sur des technologies d’IA, qu’elles soient génératives, prédictives, embarquées ou souveraines. L’AI Avenue, animée notamment par Salesforce, a vu défiler une foule dense autour des démonstrations de startups comme Buddyo, Vrai AI ou Next. Plusieurs annonces ont également rythmé ces quatre jours, à commencer par la création de “Mistral Compute” – une nouvelle infrastructure européenne de calcul IA lancée en partenariat entre NVIDIA et Mistral AI. Pour la première fois, le GTC Paris – grand-messe technologique de NVIDIA – s’est tenu dans le cadre de VivaTech, symbolisant la convergence des écosystèmes. Un carrefour mondial d’entrepreneuriat Avec plus de 14 000 jeunes pousses venues de 120 pays et 50 pavillons nationaux, VivaTech s’est imposé comme le cœur battant du capital-risque européen. Les investisseurs les plus influents (Accel, Sequo...

Le Digiworld Summit 2008, sommet mondial sur le futur d'internet, qui se tient à Montpellier depuis mercredi 19 novembre à l'initiative de l'Idate, ne traite pas seulement des usages nouveaux mais aussi des infrastructures.
Ces dernières sont mises à l'épreuve particulièrement avec le boom de la vidéo sur internet. Le succès de Youtube ou de Dailymotion est là pour le démontrer. "Il va falloir répondre aux nouveaux besoins en bande passante" estime Vincent Bonneau, de l'Idate. La dernière enquête Use-IT de cet institut montre que la consommation vidéo va tendre vers 4 heures par jour.
Pour Akamai, qui gère un quart du trafic internet mondial, les perspectives sont vertigineuses. "Aujourd'hui, nous avons 400 millions de vidéos encodées à 300 kbp ce qui représente 1 Tbps. Dans dix ans, il y aura 2 milliards de vidéos encodées à 7,5 Mbps ce qui représentera 1000 Tbps", explique Julien Coulon, directeur général d'Akamai, qui pointe un réel problème d'engorgement : le "middle mile", c'est-à-dire la partie du réseau entre les serveurs et les consommateurs. D'un côté les capacités de serveurs pour contenir des vidéos en haute définition sont prêts (les capacités ont été multipliées par 20) et de l'autre, les internautes sont prêts aussi à visionner ces vidéos (les connexions sont 50 fois plus rapides).
Au centre, la croissance de 6% des capacités ne suivent pas. Akamai propose de se situer sous le goulet d'engorgement pour déployer des centaines de serveurs. Ainsi, les internautes disposent d'un serveur près de chez eux, ce qui leur garanti une bonne bande passante.
Une bonne solution pour désengorger les tuyaux, mais le problème reste entier, surtout que personne ne veut payer ce désengorgement. Dès lors, on pourrait assister à une monétisation des vidéos, notamment de nouvelles formes de publicités greffées avant, après ou pendant les vidéos qui font le bonheur de millions d'internautes.