Décryptage de Guillaume Doki-Thonon, Co-fondateur et CEO de Reech, expert de l’influence marketing
Depuis quelques semaines, le marché de l’influence prend une place de plus en plus importante dans l’espace médiatique et pour cause, la nécessité de réguler ce secteur devient la bataille de tous. Celle des professionnels de l’influence bien sûr et désormais celle du gouvernement. Le Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire s’est exprimé à ce sujet et ce matin les acteurs du secteur de l’influence ont été reçus par Bercy afin de remettre des propositions communes pour réguler le secteur.
Les arnaques sont sanctionnées mais la nouveauté du secteur engendre certaines failles au détriment des consommateurs et la question de la régulation de l’influence se pose à tous les niveaux. Des députés de la Nupes ont déposé une proposition de loi visant à encadrer les pratiques des influenceurs et certaines règles devraient voir le jour prochainement.
Le secteur de l’influence marketing est-il déjà régulé ? Faut-il aller plus loin ? Quelles règles existent déjà ? Influenceurs, créateurs de contenus, Youtubeur, Tiktokeur, qui est concerné ? Reech, entreprise experte de l’influence marketing et fervente défenseur de la régulation de l’influence livre son Influence Historic Fact Checking.
« Je ne connais pas beaucoup d'autres leviers publicitaires autant scrutés en moins de 6 ans. Aujourd'hui, on s'intéresse même au cadre extra-législatif de l'influence, notamment sur la responsabilité sociétale et environnementale des influenceurs » explique Guillaume Doki-Thonon, expert de l’influence, CEO de Reech. Mais pourquoi de telles précautions sur l'influence marketing et les influenceurs ? « C’est parce qu'ils sont en prise directes avec les consommateurs, sans intermédiaires, qu'ils s'adressent en majorité à un public jeune, et donc forge une partie de notre avenir, du moins, la manière dont on compte s'informer. » conclut-il.
Alors non, le marché de l'influence marketing n'est pas inorganisé comme aime le prétendre certains mais plutôt jeune en matière de régulation. Et oui, il est essentiel de continuer à rendre ce levier et ce métier toujours plus transparent et responsable, pour le rendre exempt de tout reproche et que l'ensemble des parties prenantes puisse faire évoluer le secteur sainement en considérant les créateurs de contenu tels qu’ils sont vraiment : des passionnés qui créent des contenus à valeur ajouté pour leur communauté.