Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que
La 31e conférence internationale de l'Institut de l'audiovisuel et des communications en Europe (Idate), le DigiWorld Summit 2009 s'est ouverte ce mercredi 18 novembre au Corum de Montpellier. L'occasion "de prendre le pouls de l'internet, des télécoms, de la télévision et de regarder le futur", a expliqué Yves Gassot, le directeur de l'Institut. Après le Japon, la Chine, l'Inde et la Corée du Sud, les Etats-Unis sont le pays invité cette année pour apporter leur expérience sur la stratégie d'ouverture, le thème de la conférence étant "open innovation, open platforms"
Cette ouverture du secteur apparaît comme un fort enjeux de développement, selon Francis Lorents, le président de l'Idate. "Le vrai sujet, c'est l'innovation dans les réseaux, l'internet et les TIC", estime-t-il en mettant en avant d'une part le cloud computing, l'internet mobile et celui des objets ; et d'autre part l'iphone, Google et Twitter. "L'innovation est tirée par le consommateur : l'accès à l'innovation s'est banalisé et on voit la constitution d'écosystèmes fondés sur la collaboration organisée" explique M. Lorentz.
Soulignant combien l'Europe devait miser sur l'enseignement supérieur et renforcer la part du PNB européen consacré à la Recherche et développement, Francis Lorentz a dressé les défis à venir : faire d'internet le système nerveux du cadre de vie et de la performance économique.
Ce qui suppose aussi "de faire évoluer l'internet lui-même."