Par Olivier Guyottot , INSEEC Grande École Selon un certain nombre d’enquêtes, l’épidémie mondiale de Covid-19, associée à l’usage des réseaux sociaux, aurait joué un rôle clé dans la diffusion de la culture complotiste. Désormais, cette dernière n’est plus strictement minoritaire. En 2023, 51 % des électeurs de Marine Le Pen et 50 % de ceux de Jean-Luc Mélenchon déclaraient croire aux théories du complot. Aux États-Unis, 55 % des citoyens adhèrent à ces théories. Le Covid-19 a donné lieu à une multiplication des thèses complotistes en France et partout dans le monde. On peut citer par exemple celle affirmant que le virus a été volontairement élaboré en laboratoire ou celle imputant le développement de la pandémie au déploiement de la 5G . Les thèses complotistes (ou conspirationnistes) ne sont pas nouvelles et de nombreux chercheurs ont mis en lumière, en particulier depuis les années 2000, les modes de structuration , l...

La 31e conférence internationale de l'Institut de l'audiovisuel et des communications en Europe (Idate), le DigiWorld Summit 2009 s'est ouverte ce mercredi 18 novembre au Corum de Montpellier. L'occasion "de prendre le pouls de l'internet, des télécoms, de la télévision et de regarder le futur", a expliqué Yves Gassot, le directeur de l'Institut. Après le Japon, la Chine, l'Inde et la Corée du Sud, les Etats-Unis sont le pays invité cette année pour apporter leur expérience sur la stratégie d'ouverture, le thème de la conférence étant "open innovation, open platforms"
Cette ouverture du secteur apparaît comme un fort enjeux de développement, selon Francis Lorents, le président de l'Idate. "Le vrai sujet, c'est l'innovation dans les réseaux, l'internet et les TIC", estime-t-il en mettant en avant d'une part le cloud computing, l'internet mobile et celui des objets ; et d'autre part l'iphone, Google et Twitter. "L'innovation est tirée par le consommateur : l'accès à l'innovation s'est banalisé et on voit la constitution d'écosystèmes fondés sur la collaboration organisée" explique M. Lorentz.
Soulignant combien l'Europe devait miser sur l'enseignement supérieur et renforcer la part du PNB européen consacré à la Recherche et développement, Francis Lorentz a dressé les défis à venir : faire d'internet le système nerveux du cadre de vie et de la performance économique.
Ce qui suppose aussi "de faire évoluer l'internet lui-même."