L’appareil photo n’est pas mort, il a changé de forme. Longtemps compagnon de voyage ou de moments familiaux, le boîtier numérique classique s’est effacé sans bruit devant un rival inattendu : le téléphone portable. En une décennie, les usages se sont inversés et selon les dernières données de Photutorial, plus de 92 % des photographies prises en 2025 le sont avec un smartphone, contre à peine 7 % pour les appareils dédiés. Autrefois emblème de la maîtrise technique, l’appareil photo grand public n’est plus que l’ombre de lui-même et les ventes s’effondrent. Mais la photographie, elle, reste. C’est dans ce paysage transformé que s’inscrit l’ouvrage " Smart Photos " de Jo Bradford, publié aux éditions Eyrolles. Photographe de formation, militante de l’image populaire, l’autrice britannique entend répondre à un besoin clair : redonner du sens et de la méthode à ce geste devenu universel — prendre une photo avec son téléphone. La photographe entend expliquer ...

L'une des principales caractéristiques des cartes géographiques de Google (les fameuses Google Maps) est qu'elles peuvent être interfacées avec des banques de données selon le principe du mashup. Ainsi, on peut avoir une carte de la région avec les meilleurs restaurants localisés. Mais là où l'idée devient intéressante, c'est lorsque l'on combine des cartes avec de grandes bases de données. C'est le cas de la base de connaissance mondiale Freebase qui propose désormais sur une cartographie de 50 siècles de guerres sur la planète. Sur www.conflicthistory.com, on visualise ainsi les champs de bataille, le nombre de morts au cours d'une frise historique qui conduit le visiteur de la guerre du Kurukshetra (-3 000 à -1 000 avant notre ère) jusqu'à la guerre en Afghanistan et au conflit israélo-palestinien. Une belle leçon d'histoire.