En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...

Les ventes des smartphones devraient atteindre entre 170 et 180 millions d'unités dans le monde en 2009, ce qui représentera 15 % du marché en nombre mais 30 % en valeur… Autant dire que tous les acteurs du secteur bichonnent cette catégorie de mobiles.
Lundi 8 juin, Apple va ainsi lancer la 3e version du système d'exploitation de son iPhone et peut-être dévoiler un nouveau modèle, simplifié et moins cher. Deux jours avant, Palm aura sorti aux États-Unis son modèle « Pre. » Pionnier des agendas électroniques, Palm va essayer de se refaire une santé avec un mobile à écran tactile et clavier coulissant dont les qualités sont jugées très prometteuses. Dans cette catégorie de mobiles, on trouve également RIM, la société canadienne qui a inventé le Blackberry, le mobile préféré des cadres pour lire leurs e-mails.
Dans la bataille des smartphones se niche en outre un combat de titan entre Microsoft et Google, qui ne fabriquent pas les appareils mais fournissent le système d'exploitation aux constructeurs. Le premier a une longue expérience avec Windows Mobile. Google pour sa part a lancé Android, qui équipe deux mobiles : le G1 vendu chez Orange et le G2 chez SFR. Enfin, Nokia, le numéro un mondial des téléphones portable, en retard lui aussi, doit sortir d'ici l'été son N97, un mobile tactile avec clavier.
Tous ces mobiles sont associés à des magasins sur internet d'où l'utilisateur peut télécharger quantité de petites applications gratuites ou bon marché.
C'est là le double intérêt des smartphones : pour les constructeurs, ces appareils encore chers constituent leur haut de gamme et pour les opérateurs, ils génèrent des abonnements mobiles internet plus chers pour les abonnés.
Les seniors, une nouvelle mine d'or ?
À côté des smartphones, ces couteaux suisses de la téléphonie aux multiples fonctions mais souvent complexes à manier, se développe un nouveau marché : celui des mobiles basiques, concentrés sur deux fonctions principales : la téléphonie et l'envoi de SMS. Ces mobiles pourraient intéresser notamment les seniors dont 50 % ont un mobile, selon une récente étude du Credoc. Convaincus de l'importance de pouvoir compter sur un téléphone portable, par exemple lors de situations d'urgence, les seniors sont demandeurs d'appareils plus simplifiés, avec une ergonomie mieux pensée (touches plus grosses, écran affichant des caractères plus contrastés, etc.).
Les constructeurs l'ont bien compris. De la même façon qu'ils proposent des téléphones fixes dédiés aux personnes âgées, ils commencent à développer des mobiles « seniors. »
Ainsi, Doro (ex-Matra) a créé toute une gamme de mobiles (HandleEasy) récompensée par le prix Gold IF lors du dernier salon de l'électronique de Hanovre. Larges touches, affichage noir et blanc ou couleur, radio FM, mini-torche, touches pour des numéros préenregistrés, les mobiles Doro misent sur l'essentiel et la simplicité.
Dans une autre optique, on peut également mentionner le Bic Phone. Lancé l'été dernier par Bic et Orange sur le modèle du rasoir jetable, il s'agit d'un pack incluant le mobile, la carte SIM, la batterie chargée, et une heure de communications pour 49 €.