Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
L'événement le plus attendu de la semaine high tech s'est déroulé lundi à San Francisco lors du WWDC d'Apple (le salon annuel des développeurs sur Mac). Le PDG du groupe, Steve Jobs, a dévoilé la seconde version de l'iPhone, son téléphone portable tactile à l'interface révolutionnaire qui a secoué le landernau des constructeurs de mobiles l'an passé et donné un coup d'accélérateur aux offres d'internet illimité mobile aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. L'iPhone tel que nous le connaissions jusqu'à présent souffrait de son incompatibilité avec les réseaux 3G et 3G +, bien développés en Europe, moins aux États-Unis. Avec le nouvel iPhone, l'erreur est réparée et le smartphone de la firme à la pomme peut se connecter à plus grande vitesse. L'iPhone 2 prend aussi en charge Microsoft Exchange pour les entreprises (synchronisation des contacts, du calendrier, push email…) et il est doté d'une puce GPS assistée et d'une meilleure autonomie.
Surtout, Steve Jobs a infléchi sa stratégie tarifaire pour endiguer un tassement des ventes. Finies les royalties perçues par Apple sur les abonnements (jusqu'à 30 %) et l'impossibilité pour les opérateurs de subventionner l'achat du terminal. Désormais l'iPhone sera vendu comme les autres téléphones, ce qui fait chuter son prix : la version 8 Go est disponible pour 199 $ (avec abonnement), la version 16Go pour 299$. Des tarifs quasiment divisés par deux… Avec l'iPhone (disponible le 17 juillet en France chez Orange), Apple espère toujours réitérer la success story de son baladeur iPod et envisage de vendre 45 millions d'iPhone en 2009, avec un objectif à 10 millions fin 2008. Un pari osé car la concurrence est rude, particulièrement pour ces mobiles à écran tactile qui se livrent une véritable guerre.
Google de la partie
Sur ce créneau, Apple est ainsi confronté à des poids lourds du secteur des télécoms : HTC a multiplié les modèles tactiles dont son Diamond à la belle interface TouchFlo3D. Samsung - qui a dévoilé son mobile Omnia en même temps que l'iPhone 2 - LG, Asus et bientôt Sony, Blackberry et Nokia, le n° 1 mondial, seront de la partie. Et Google, le géant de l'internet, peaufine son interface Androïd, elle aussi prévue pour fonctionner sur des écrans tactiles… Si tous les constructeurs se jettent sur ce créneau des smartphones, ces téléphones à tout faire, c'est que ce type d'appareil devrait représenter 31 % des téléphones vendus dans le monde, contre 10 % seulement en 2007.
Surtout, Steve Jobs a infléchi sa stratégie tarifaire pour endiguer un tassement des ventes. Finies les royalties perçues par Apple sur les abonnements (jusqu'à 30 %) et l'impossibilité pour les opérateurs de subventionner l'achat du terminal. Désormais l'iPhone sera vendu comme les autres téléphones, ce qui fait chuter son prix : la version 8 Go est disponible pour 199 $ (avec abonnement), la version 16Go pour 299$. Des tarifs quasiment divisés par deux… Avec l'iPhone (disponible le 17 juillet en France chez Orange), Apple espère toujours réitérer la success story de son baladeur iPod et envisage de vendre 45 millions d'iPhone en 2009, avec un objectif à 10 millions fin 2008. Un pari osé car la concurrence est rude, particulièrement pour ces mobiles à écran tactile qui se livrent une véritable guerre.
Google de la partie
Sur ce créneau, Apple est ainsi confronté à des poids lourds du secteur des télécoms : HTC a multiplié les modèles tactiles dont son Diamond à la belle interface TouchFlo3D. Samsung - qui a dévoilé son mobile Omnia en même temps que l'iPhone 2 - LG, Asus et bientôt Sony, Blackberry et Nokia, le n° 1 mondial, seront de la partie. Et Google, le géant de l'internet, peaufine son interface Androïd, elle aussi prévue pour fonctionner sur des écrans tactiles… Si tous les constructeurs se jettent sur ce créneau des smartphones, ces téléphones à tout faire, c'est que ce type d'appareil devrait représenter 31 % des téléphones vendus dans le monde, contre 10 % seulement en 2007.