Le dernier rapport de QBE montre que l'adoption accélérée du cloud et de l’intelligence artificielle bouleverse la carte mondiale des risques cyber. En 2025, les ransomwares atteignent des niveaux inédits tandis que les deepfakes deviennent un vecteur d’attaque majeur. La transformation numérique accélérée par l’intelligence artificielle, la migration vers le cloud et l’explosion des volumes de données redessine en profondeur le paysage mondial des menaces cyber. Le dernier rapport de QBE révèle une progression fulgurante : en un an, le nombre d’attaques a bondi de 168 %, les alertes critiques cloud ont augmenté de 235 %, et 10 % des cyberattaques impliquent désormais des deepfakes. Ces chiffres traduisent un basculement structurel où innovation et vulnérabilité avancent de concert. Une attaque sur dix réussie s’appuie sur des contenus falsifiés par IA L’IA générative, longtemps perçue comme un levier de productivité, devient aussi une arme d’ingénierie s...
Du 8 au 14 octobre se déroule la Fête de la science, une manifestation de plus en plus appréciée par les Français qui découvrent à cette occasion, notamment, l'étendue du travail des chercheurs. Et si, cette année, nous poussions la curiosité un peu plus loin en nous impliquant aux côtés des scientifiques ? Cela est désormais possible sans compétence particulière, tout simplement en partageant sur internet un peu de la puissance de calcul inutilisée de nos ordinateurs personnels. C'est le principe des « grilles de calcul » (grid computing), c'est-à-dire que des milliers d'ordinateurs ont la capacité de calcul d'un supercalculateur.
Concrètement, il suffit de télécharger sur internet un logiciel qui tournera en tâche de fond ou remplacera l'écran de veille de son ordinateur. Ce logiciel va analyser des parties de codes envoyées par une université ou un centre de recherche et les leur renverra décryptées.
Le premier projet grand public qui a vu le jour sur ce principe s'appelait SETI@Home, c'est-à-dire Search for ExtraTerrestrial Intelligence (recherche d'une intelligence extraterrestre) à la maison. Ce programme de calcul réparti a été lancé en 1999 par l'université américaine de Berkeley et a connu un succès considérable… même si, scientifiquement, aucune intelligence extraterrestre n'a été trouvée. Depuis, ce projet a été étendu à d'autres domaines et le logiciel SETI@Home est devenu Boinc (Berkeley Open infrastructure for Network Computing). Ce logiciel libre permet désormais de choisir à quel projet scientifique l'on veut offrir la capacité de calcul de son micro-ordinateur. Boinc travaille sur les domaines de la biologie, la médecine, la physique, les nanotechnologies, la climatologie, les mathématiques, l'informatique et bien sûr l'astronomie. Au total, on dénombre une vingtaine de projets scientifiques. Il y a également d'autres projets n'appartenant pas à Boinc mais fonctionnant sur le même principe comme le World Community Grid proposé par IBM qui comprend FightAIDS@Home (programme de recherche sur le Sida) ou encore le français Decrypthon, lancé en 2001 par le Téléthon.
Concrètement, il suffit de télécharger sur internet un logiciel qui tournera en tâche de fond ou remplacera l'écran de veille de son ordinateur. Ce logiciel va analyser des parties de codes envoyées par une université ou un centre de recherche et les leur renverra décryptées.
Le premier projet grand public qui a vu le jour sur ce principe s'appelait SETI@Home, c'est-à-dire Search for ExtraTerrestrial Intelligence (recherche d'une intelligence extraterrestre) à la maison. Ce programme de calcul réparti a été lancé en 1999 par l'université américaine de Berkeley et a connu un succès considérable… même si, scientifiquement, aucune intelligence extraterrestre n'a été trouvée. Depuis, ce projet a été étendu à d'autres domaines et le logiciel SETI@Home est devenu Boinc (Berkeley Open infrastructure for Network Computing). Ce logiciel libre permet désormais de choisir à quel projet scientifique l'on veut offrir la capacité de calcul de son micro-ordinateur. Boinc travaille sur les domaines de la biologie, la médecine, la physique, les nanotechnologies, la climatologie, les mathématiques, l'informatique et bien sûr l'astronomie. Au total, on dénombre une vingtaine de projets scientifiques. Il y a également d'autres projets n'appartenant pas à Boinc mais fonctionnant sur le même principe comme le World Community Grid proposé par IBM qui comprend FightAIDS@Home (programme de recherche sur le Sida) ou encore le français Decrypthon, lancé en 2001 par le Téléthon.