À l’heure où les algorithmes confinent les individus dans des bulles informationnelles, le travail de sourcing réalisé dans le cadre d’une activité de veille stratégique constitue un bel exemple d’acte concret et efficace permettant d’éclairer véritablement la décision. Par Arnaud Marquant, directeur des opérations chez KB Crawl SAS Dans un rapport prospectiviste issu des derniers Etats Généraux de l’information, plusieurs experts s’attachent à décrire l’information telle qu’elle pourrait être en 2050 (« Le monde de l’information en 2050 : des scénarios possibles », coordination INA, sept. 2024). Ces experts y formulent le vœu selon lequel les assistants personnels générés par l’IA pourraient être à terme gérés par des algorithmes limitant au maximum l’enfermement des citoyens dans les bulles informationnelles. On l’aura compris : l’enjeu est de taille, tant il s’avère que nous sommes actuellement en prise avec cet « effet tunnel ». Diversifier ses sources pour éviter les angles ...
Du 8 au 14 octobre se déroule la Fête de la science, une manifestation de plus en plus appréciée par les Français qui découvrent à cette occasion, notamment, l'étendue du travail des chercheurs. Et si, cette année, nous poussions la curiosité un peu plus loin en nous impliquant aux côtés des scientifiques ? Cela est désormais possible sans compétence particulière, tout simplement en partageant sur internet un peu de la puissance de calcul inutilisée de nos ordinateurs personnels. C'est le principe des « grilles de calcul » (grid computing), c'est-à-dire que des milliers d'ordinateurs ont la capacité de calcul d'un supercalculateur.
Concrètement, il suffit de télécharger sur internet un logiciel qui tournera en tâche de fond ou remplacera l'écran de veille de son ordinateur. Ce logiciel va analyser des parties de codes envoyées par une université ou un centre de recherche et les leur renverra décryptées.
Le premier projet grand public qui a vu le jour sur ce principe s'appelait SETI@Home, c'est-à-dire Search for ExtraTerrestrial Intelligence (recherche d'une intelligence extraterrestre) à la maison. Ce programme de calcul réparti a été lancé en 1999 par l'université américaine de Berkeley et a connu un succès considérable… même si, scientifiquement, aucune intelligence extraterrestre n'a été trouvée. Depuis, ce projet a été étendu à d'autres domaines et le logiciel SETI@Home est devenu Boinc (Berkeley Open infrastructure for Network Computing). Ce logiciel libre permet désormais de choisir à quel projet scientifique l'on veut offrir la capacité de calcul de son micro-ordinateur. Boinc travaille sur les domaines de la biologie, la médecine, la physique, les nanotechnologies, la climatologie, les mathématiques, l'informatique et bien sûr l'astronomie. Au total, on dénombre une vingtaine de projets scientifiques. Il y a également d'autres projets n'appartenant pas à Boinc mais fonctionnant sur le même principe comme le World Community Grid proposé par IBM qui comprend FightAIDS@Home (programme de recherche sur le Sida) ou encore le français Decrypthon, lancé en 2001 par le Téléthon.
Concrètement, il suffit de télécharger sur internet un logiciel qui tournera en tâche de fond ou remplacera l'écran de veille de son ordinateur. Ce logiciel va analyser des parties de codes envoyées par une université ou un centre de recherche et les leur renverra décryptées.
Le premier projet grand public qui a vu le jour sur ce principe s'appelait SETI@Home, c'est-à-dire Search for ExtraTerrestrial Intelligence (recherche d'une intelligence extraterrestre) à la maison. Ce programme de calcul réparti a été lancé en 1999 par l'université américaine de Berkeley et a connu un succès considérable… même si, scientifiquement, aucune intelligence extraterrestre n'a été trouvée. Depuis, ce projet a été étendu à d'autres domaines et le logiciel SETI@Home est devenu Boinc (Berkeley Open infrastructure for Network Computing). Ce logiciel libre permet désormais de choisir à quel projet scientifique l'on veut offrir la capacité de calcul de son micro-ordinateur. Boinc travaille sur les domaines de la biologie, la médecine, la physique, les nanotechnologies, la climatologie, les mathématiques, l'informatique et bien sûr l'astronomie. Au total, on dénombre une vingtaine de projets scientifiques. Il y a également d'autres projets n'appartenant pas à Boinc mais fonctionnant sur le même principe comme le World Community Grid proposé par IBM qui comprend FightAIDS@Home (programme de recherche sur le Sida) ou encore le français Decrypthon, lancé en 2001 par le Téléthon.