On leur devait déjà le remarquable « Opération d’influences chinoises : un moment machiavélien » (Ed. Les Equateurs) qui, en septembre 2021, détaillait minutieusement comment la Chine entendait « vaincre sans combattre, en façonnant un environnement favorable » à ses intérêts, en enrôlant, entre autres, des personnalités de premier plan en France. Aujourd’hui le duo formé par Paul Charon, directeur du domaine Renseignement, anticipation et stratégies d’influence de l’Institut de recherche stratégique de l’école minimaire (IRSEM) et Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer, docteur en science politique et en philosophie, ancien directeur de l’IRSEM et aujourd’hui ambassadeur de France au Vanuatu, publient aux Presses universitaires de France (PUF) un colossal « Les mondes du renseignement. Approches, acteurs, enjeux. ». Cette somme de 584 pages constitue une véritable encyclopédie sur le renseignement et une mine d’informations pour comprendre le rôle crucial qu’il a aujourd’hui dans un monde mul
Partenaire du Digital Society Forum depuis 2015 (une plateforme collaborative ouverte, initiée par Orange pour réfléchir et échanger sur les enjeux du numérique sur notre vie), BVA vient de mener une nouvelle enquête, consacrée au lien entre numérique et environnement.
Numérique et environnement : un lien complexe pour les Français
- Moins d’un Français sur trois se sent bien informé concernant l’impact du numérique sur l’environnement (27%)
- Un impact du numérique jugé plus négatif (40%) que positif (21%) sur l’environnement, tandis que 30% déclarent ne pas savoir
- Un sentiment majoritaire que le développement des équipements numériques (73%) et des objets connectés (63%) a un impact important sur l’environnement
- En revanche, les Français sont moins conscients des effets potentiellement importants de la consommation de contenu vidéo (49%) et de l’envoi d’e-mails (48%) sur l’environnement
Des pratiques éco-responsables dans le domaine du numérique amenées à se développer ?
Une majorité de Français déclare recycler ses appareils électroniques plutôt que de les jeter (68%) ou paramètre ses appareils en mode économie d’énergie (60%)
Mais une minorité limite le visionnage de vidéo ou de la télévision sur Internet (38%), éteint sa box (30%) ou contrôle son usage des outils numériques (23%)
Des attentes fortes à l’égard des grands acteurs du numérique
Les grands acteurs du numérique (62%) sont ceux qui doivent le plus s’impliquer dans la transition écologique à travers le numérique, devant les grands opérateurs télécom (56%), les citoyens (54%) et le Gouvernement et les organisations publiques qui lui sont liées (52%)Les mesures prioritaires à mettre en place selon les Français :
- Développer l’information et la sensibilisation : sensibiliser le grand public sur l’impact de leurs habitudes numériques sur l’environnement (51%) et mobiliser les acteurs du numérique pour qu’ils sensibilisent les consommateurs à une utilisation « éco-responsable » de leurs produits (50%)
- Innover : en développant l’utilisation de composants recyclés dans la frabication des outils numériques (58%), en développant des outils « intelligents » comme une box qui s’éteint toute seule (55%) ou en augmentant le nombre d’acteurs spécialisés dans la réparation et le reconditionnement des outils numériques (52%)