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L’ADN synthétique, une révolution à venir pour le stockage de données

Par Patrick Dufour, Directeur Stratégie et alliances Le PEPR (programme et équipement prioritaire de recherche) exploratoire MoleculArXiv, piloté par le CNRS, développe de nouveaux dispositifs de stockage de données sur ADN. Son aboutissement marquera une sensationnelle innovation, répondant à de multiples points de blocage déjà pressants. Ce programme et équipement prioritaire de recherche est certainement un des plus importants à soutenir à ce jour. Une perspective prometteuse Personne n’est passé à côté des travaux de recherche scientifique sur les possibilités qu’offre l’ADN synthétique en matière de stockage de l’information. Le CNRS publie ses avancées régulièrement et il y a de quoi chanter tel le coq au petit matin si l’on en juge par les progrès manifestes des chercheurs en la matière. Il sera passionnant de suivre les résultats des très prochaines applications concrètes. Des partenariats avec des instituts français comme l’INA, la BNF ou des institutions européennes permettro

Toulouse. Virus, spam : Symantec en première ligne


Symantec, n°1 des logiciels de sécurité dans le monde, organise son City tour partout en France pour ses clients et partenaires. Cette manifestation fait étape à Toulouse ce jeudi 3 février (Hôtel Pullman, 84 allées Jean-Jaurès). "Notre City tour se compose de conférences et, pour la première fois, de démonstrations de produits que pourront découvrir nos clients, DSI, directeurs de projet, chefs de projets, etc.", explique à La Dépêche Stéphane Gaillard, porte parole de Symantec.

Il est vrai que dans le monde de l'entreprise comme chez les particuliers, les menaces qui pèsent sur les systèmes informatiques sont de plus en plus nombreuses. Symantec les analyse en permanence. "Parmi les ressources dont dispose Symantec, nous avons quelque chose de fondamental, le global intelligent network (GIN). Il s'agit d'un réseau de surveillance, de capture et d'analyse de ce qui se passe dans les entreprises et sur internet. Notre centre au Canada collecte les données qui sont transmises à des analystes. Ces derniers préconisent ensuite des mesures à court, moyen et long terme", explique Laurent Heslault, directeur des technologies de sécurité chez Symantec.

La cybercriminalité explose

Le spécialiste, qui est à Toulouse ce jeudi, dégage quatre grandes tendances du monde informatique sur lesquelles travaille Symantec : l'émergence de la mobilité professionnelle (avec les smartphones) ; les réseaux sociaux de plus en plus présents dans le monde de l'entreprise ; la consumérisation informatique dans les entreprises (les collaborateurs veulent utiliser leurs propres appareil) ; et enfin le cloud computing.

En terme de risques, Laurent Heslault dégage trois grandes vagues. La première (1995-2005) était le fait de jeunes gens très doués en informatique et qui s''amusaient à créer de petits virus de type I love you. Pas méchants mais pénibles. La Seconde vague, à partir de 2005, atteste de l'explosion de la cybercriminalité avec une motivation financière. "Il s'agit de gagner rapidement de l'argent par tous les moyens. Et cette vague perdure", explique Laurent Heslault. Enfin, la troisième vague que l'on connaît actuellement est celle des hacktivistes, c'est-à-dire des gens très compétents dont la motivation est politique et idéologique.

Nécessité de bien se protéger

Face à toutes ces menaces de "maliciels", Symantec redouble d'efforts. "En 2006, nous avons isolé 150000 signatures de virus, en 2009, 3 millions et en 2010, 7 millions", explique Laurent Heslault. "Le développement est exponentiel car il y a un retour sur investissement considérable. Par ailleurs on assiste à un glissement de l'envoi en masse à la micro-distribution."

Dans ces conditions, plus que jamais il convient de se protéger. Pour les particuliers, Laurent Heslault conseille de faire trois choses : avoir un système aussi à jour que possible (Windows, Apple ou smartphone) ; s'éduquer et être vigilant quand on surfe sur la toile ; enfin installer une suite de protection. "Avoir un logiciel anti-virus n'est pas suffisant. Il faut avoir une suite de sécurité qui comprend, un anti-virus, un anti-spam, un anti-phishing, etc. Et il ne faut pas oublier de sauvegarder ses données régulièrement."

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