Avec les Journées du patrimoine en septembre, elle est l’un des rendez-vous préférés des Français. Lancée par Hubert Curien en 1991, la Fête de la science peaufine le programme de sa 31e édition, qui aura lieu partout en France du 7 au 17 octobre, autour d’une thématique bien d’actualité : le changement climatique. Après l’été caniculaire que nous avons vécu, la sécheresse et les orages violents – autant de signes des conséquences du réchauffement climatique – nous avons plus que jamais besoin du regard des scientifiques pour comprendre et pour agir.
En Occitanie, la Fête de la science a choisi pour parrain Christophe Cassou, climatologue, directeur de recherches au CNRS, au laboratoire Climat Environnement Couplage & Incertitude du Cerfacs à Toulouse. Vulgarisateur hors pair, mais aussi optimiste dans notre capacité à agir, il est l’un des scientifiques qui ont récemment sensibilisé certains députés aux enjeux climatiques.
15 villages des sciences
Comme chaque année, la Fête de la science se déclinera en une multitude de manifestations. « Nous avons plus de 500 rendez-vous programmés », indique Johan Langot, directeur général d’Instant Science, le pilote de la manifestation dans la région, né de la fusion de Science animation et d’A ciel ouvert.
Quinze villages des sciences vont être installés dans tous les départements d’Occitanie, celui du Tarn bénéficiant cette année de la distinction « Opération Phare » avec des animations particulières au lycée Clément de Pémille à Graulhet qui l’accueille.
Expositions, rencontres avec des scientifiques, débats, ateliers, visites de laboratoires ou d’entreprises mais aussi jeu… en ligne ou en présentiel. Car comme de nombreuses manifestations, la Fête de la science a été freinée ces deux dernières années par les contraintes imposées par l’épidémie de Covid-19. Cette année, les organisateurs espèrent renouer avec un public plus que jamais curieux et engagé.