Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Des attaques de grande ampleur se multiplie dans l’Hexagone et en Europe. A l’origine, le ransomware (logiciel malveillant) Locky apparu à la mi-férvier avec lequel les hackers tentent de soutirer de l’argent à leurs victimes. Dans la 3e région la plus espionnée de France, ITrust, PME toulousaine spécialisée dans la cybersécurité, appelle à la plus grande vigilance.
"Locky se propage par des e-mails contenant une pièce jointe piégée. Une fois téléchargé, il s’attaque aux fichiers personnels de l’utilisateur (vidéos, images, fichiers Office) et les verrouille, les rendant ainsi inaccessibles et illisibles. Pour les déverrouiller, les cybercriminels demandent aux victimes une rançon", explique Jean-Nicolas Piotriwski, directeur de la société toulousaine. "Chez ITrust, nous recommandons d’être vigilant sur les pièces jointes des courriers électroniques et de procéder régulièrement à une mise à jour de ses logiciels pour éviter les failles. Une sauvegarde de ses données restent l’option la plus prudente. Au moindre doute, ne payez pas la rançon et contactez nous."