Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
Bouclier "vie privée" UE-États-Unis: les députés examinent le nouvel accord sur les transferts de données transatlantiques
Le nouveau cadre relatif au bouclier "vie privée" sur les transferts UE-États-Unis de données à caractère personnel par des entreprises privées, qui devrait remplacer l'ancien accord sur la "sphère de sécurité", sera débattu par les députés de la commission des libertés civiles lors d'une audition jeudi après-midi.
L'Autrichien Max Schrems, dont le procès contre Facebook a entraîné la fin des règles sur la sphère de sécurité, le principal négociateur américain, le contrôleur européen de la protection des données ainsi que des représentants du groupe de travail "Article 29" ou encore de la Commission seront questionnés sur l'accord.
L'audition de la commission des libertés civiles vise à aider les députés à surveiller l'application du nouveau cadre sur le bouclier "vie privée" et à évaluer s'il protège de façon adéquate les citoyens de l'UE. Certains députés ont déjà fait part de craintes concernant le nouvel accord. Le Parlement européen doit donner son avis avant que la Commission
n'adopte une "décision relative au caractère adéquat" du système déclarant que le cadre offre un niveau suffisant de protection des données - une condition préalable à la mise en oeuvre de l'accord.