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L’IA menace-t-elle l’apprentissage des langues ?

Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par  Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que

Sans Sauvegarde, pas de cyber-résilience

data center

Par Alexandra Lemarigny, directrice commercial Europe du Sud Opentext Security Solutions

Les études diverses sur les habitudes de sauvegarde des entreprises et leurs collaborateurs sont sans équivoque : très majoritairement, elles ne s’attardent vraiment sur ces questions de sauvegarde ou de récupération qu’en cas d’incidents. Pourtant la sauvegarde est l’élément majeur des dispositifs de cyber-résilience, à savoir la capacité à rester opérationnel, même face aux cyberattaques et à la perte de données.

La sauvegarde n’est pas suffisamment considérée

Dans les faits, force est de constater que la sauvegarde n’est pas envisagée dans son entièreté par les entreprises qui n’ont pas eu à subir d’accidents et il est fréquent qu’elles ne sauvegardent pas les éléments les plus pertinents. A titre d’exemples une entreprise peut ne sauvegarder qu’un ou deux serveurs, ou un élément qu’elle a identifié comme critique quelques années auparavant. Certaines ne tiennent pas compte de l’évolution de leur environnement à la suite de l’embauche de nouveaux salariés par exemple ou de l’adoption de nouveaux services. Il n’est pas rare qu’elles n’aient pas revu leur plan de cyber-résilience et le volet protection/sauvegarde des données même à la suite de changements en interne.

De même, bon nombre d’entreprises n’ont pas encore suffisamment pris en compte les changements d’usages comme l’augmentation de l’utilisation des ordinateurs portables accentuée par la pandémie et le travail hybride. Il y a cinq ans, les salariés travaillaient majoritairement sur des ordinateurs de bureau et les entreprises disposaient d’un serveur unique. Maintenant un grand nombre de données d’entreprise, parfois critiques se trouvent exclusivement sur les terminaux utilisés par les collaborateurs et la stratégie de sauvegarde doit s’adapter pour garantir la continuité surtout en cas d’incidents.

Il y a aussi les cas où les entreprises mettent en balance leurs ressources et leurs besoins et établissent leur stratégie de sauvegarde autour d’outils comme la suite Microsoft® 365 par exemple, mais oublient que cet outil maintient les données sous leur responsabilité. En cas de suppression accidentelle ou intentionnelle de dossiers, il n’y a pas de récupération garantie si l’entreprise n’a pas prévu une solution de sauvegarde tiers.

La stratégie de protection des données comprend les outils et les processus

Le processus seul ne suffit pas à résoudre les problèmes de sauvegarde et protection des données, il faut également disposer d’outils. On ne peut jamais tout à fait se fier aux processus, vous aurez toujours un collaborateur qui n’aura pas saisi toutes les informations, vu les mémos. Par ailleurs, il y a aujourd’hui un nombre significatif de salariés qui considèrent que la cybersécurité et la protection des données ne concernent que les services informatiques. De même, trop peu d’entreprises jugent la cyber-résilience comme une responsabilité partagée par tous. C’est pourquoi les programmes de formation sont essentiels afin de sensibiliser et éduquer les collaborateurs aux meilleures pratiques, ils sont des éléments importants des stratégies de cyber-résilience.

Les étapes nécessaires d’une stratégie de sauvegarde

Il y a quelques étapes imparables pour verrouiller une stratégie de sauvegarde. Tout d’abord il faut savoir avec précision où sont stockées les données pour les protéger. Sont-elles sur Microsoft 365, google, Dropbox ou localement sur les terminaux ? Ensuite il faut classer les systèmes dans différentes catégories en fonction des besoins comme le type de sauvegarde, la vitesse de restauration et le fait que les données soient stockées localement, dans le cloud, ou les deux. Les besoins de déploiement varient en fonction des systèmes. En cas de serveurs de niveau 1 critique, l’entreprise aura besoin d’un objectif de point de récupération (RPO) et d’un objectif de temps de récupération (RTO) très rapides. Pour d’autres systèmes une panne de quatre heures peut être gênante mais sans gravité. D’autres peuvent avoir un système différent, comme le stockage à long terme, pour lesquels il n’y aura pas de dommage si l’on peut récupérer les données en une ou deux semaines.

Il faut toujours réexaminer les plans de sauvegarde. L’infrastructure informatique des entreprises évolue si rapidement que la stratégie doit être revue au moins deux fois par an, voire tous les trimestres. Il convient de toujours garder à l’esprit certaines questions : ai-je ajouté une nouvelle application ou de nouvelles données ? Les données de mes nouveaux collaborateurs sont-elles sauvegardées ? Mes sauvegardes sont-elles testées ? Ai-je un nouveau serveur ou le serveur existant est-il passé d’une catégorie 2 à 1 ?

Alors que de plus en plus d’actifs travaillent à distance et que les entreprises s’appuient davantage sur les applications de collaboration et de partage de fichiers, il est essentiel de réexaminer régulièrement les plans de sauvegarde et de reprise après sinistre, pour s’assurer qu’il n’y a pas de lacune dans la protection des données. Il est également important d’investir dans des outils capables de sauvegarder la suite Microsoft 365, et de garantir que les données enregistrées sur les terminaux soient toujours récupérables, quel que soit l’endroit où se trouvent les terminaux. En outre, il faut donner aux équipes les moyens de devenir plus cyber-résilients et mettre en place une formation et une sensibilisation à la cybersécurité.

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