Friedrich Merz et Emmanuel Macron - Photo Bundesregierung / Jesco Denzel. Réunis à Berlin pour un sommet sur la souveraineté numérique, la France et l’Allemagne ont scellé une feuille de route commune pour renforcer l’autonomie technologique européenne. Simplification réglementaire, normes de protection des données, investissements massifs et développement d’une IA d’avant-garde structurent cette stratégie, alors que l’Europe tente de combler son retard face aux États-Unis et à la Chine. Le hasard fat parfois bien les choses. Alors qu’un Sommet sur la souveraineté numérique européenne s’est tenu ce mardi 18 novembre à Berlin, le monde et donc l’Europe faisaient face à de nombreux sites internet en panne. Plusieurs sites, dont le réseau social X et la page d’accès de l’agent conversationnel ChatGPT, ont été perturbés en raison d’un incident technique touchant le fournisseur américain de services Cloudflare, utilisé par 20 % des sites dans le monde. On aurait voulu démontre...
C'était il y a dix ans. Déjà. Le 15 septembre 1997, deux étudiants de 24 ans de l'université de Stanford en Californie déposaient le nom de domaine google.com, clin d'œil à « googol » (le nombre 10 puissance 100 (. Un an plus tard, dans la lignée de Steve Jobs (Apple) ou de Bill Gates (Microsoft), c'est dans un garage que les deux amis créent le groupe Google qui va révolutionner l'internet grâce à un concept à deux faces. Simplicité d'un côté avec une interface dépouillée à l'extrême (un champ de recherche sur une page blanche) ; complexité de l'autre avec un algorithme (le Pagerank) d'une grande qualité et des liens publicitaires (adSenses) liée à la recherche effectuée par l'internaute.LEADER EN FRANCE
Le moteur de recherches de ceux qui se présentent comme « trieurs du web » va alors connaître un succès fulgurant et planétaire. Multilingue, il est numéro un dans la quasi-totalité des pays du globe sauf en Chine, Japon et Russie et détient 60 % de la part de marché mondiale. En France, 85,8 % des requêtes sont effectuées par Google selon une étude publiée ce mardi par ComScore loin devant Yahoo ! (3,8 %) et Microsoft (3,4 %). Entré en bourse en 200, Google présente une capitalisation qui s'élève aujourd'hui à… 164 milliards de $.
Ne se reposant jamais sur ses lauriers, Google développe une culture de l'innovation inscrite au cœur de son management : chacun des 13 700 salariés est prié de passer 20 % de son temps à des projets personnels…
Une culture qui a permis à Google de se diversifier en interne ou en externe en offrant des services ou des logiciels gratuits. Après la recherche , Google a ainsi lancé son client e-mail Gmail, il a racheté la plateforme de blog Blogger, lancé son logiciel de photo Picasa, puis Google Maps, Google Earth pour voir la Terre vue du ciel… et le ciel vu de la Terre. Concurrençant Microsoft et son très cher Office, Google lance une suite bureautique en ligne. Il acquiert aussi Doubleclick (régie pub) et Youtube, leader du partage de vidéo. Et Google a le projet de lancer un Google phone.
Mais l'omniscience de Google - dont le slogan est « Ne fait pas de mal » - inquiète défenseurs des libertés publiques et partisans du multiculturalisme. Son projet de librairie mondiale, sa politique de confidentialité des données ou d'autocensure dans certains pays prêtent le flan à la critique. Pour l'heure, rien ne semble arrêter la star-up devenu colosse. Mais tout peut changer. Qui eut cru il y a dix ans que deux étudiants allaient damer le pion de Microsoft sur internet ?
Le moteur de recherches de ceux qui se présentent comme « trieurs du web » va alors connaître un succès fulgurant et planétaire. Multilingue, il est numéro un dans la quasi-totalité des pays du globe sauf en Chine, Japon et Russie et détient 60 % de la part de marché mondiale. En France, 85,8 % des requêtes sont effectuées par Google selon une étude publiée ce mardi par ComScore loin devant Yahoo ! (3,8 %) et Microsoft (3,4 %). Entré en bourse en 200, Google présente une capitalisation qui s'élève aujourd'hui à… 164 milliards de $.
Ne se reposant jamais sur ses lauriers, Google développe une culture de l'innovation inscrite au cœur de son management : chacun des 13 700 salariés est prié de passer 20 % de son temps à des projets personnels…
Une culture qui a permis à Google de se diversifier en interne ou en externe en offrant des services ou des logiciels gratuits. Après la recherche , Google a ainsi lancé son client e-mail Gmail, il a racheté la plateforme de blog Blogger, lancé son logiciel de photo Picasa, puis Google Maps, Google Earth pour voir la Terre vue du ciel… et le ciel vu de la Terre. Concurrençant Microsoft et son très cher Office, Google lance une suite bureautique en ligne. Il acquiert aussi Doubleclick (régie pub) et Youtube, leader du partage de vidéo. Et Google a le projet de lancer un Google phone.
Mais l'omniscience de Google - dont le slogan est « Ne fait pas de mal » - inquiète défenseurs des libertés publiques et partisans du multiculturalisme. Son projet de librairie mondiale, sa politique de confidentialité des données ou d'autocensure dans certains pays prêtent le flan à la critique. Pour l'heure, rien ne semble arrêter la star-up devenu colosse. Mais tout peut changer. Qui eut cru il y a dix ans que deux étudiants allaient damer le pion de Microsoft sur internet ?