Les cybercriminels agissent en bandes très organisées, et surtout très modulables. Dan Asaki, Unsplash , CC BY Par Jean-Yves Marion , Université de Lorraine Europol vient d’ annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine . Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marc

L'informatique et les animaux ont toujours fait bon ménage et chacun se souvient sans doute des tamagotchis, ces animaux virtuels. Avec Zanibook (www.zanibook.com), c'est aux animaux en chair et en os que l'on s'intéresse. « Zanibook, le premier réseau social pour animaux de compagnie » proclame la page d'accueil qui ne laisse pas de doute : le site est aux animaux ce que Facebook est aux humains. Christophe Garnier, fondateur du site et gérant d'une boutique d'animaux en Belgique, explique avoir lancé Zanibook pour permettre aux éleveurs ou propriétaires de races particulières d'entrer en contact. Comme sur Facebook, chaque animal (chien, chat, cheval, lapin, etc.) a son profil personnel, noue des relations avec ses congénères, participe à des forums thématiques. Zanibook a déjà conquis 10 000 adhérents.