Par Valère Ndior , Université de Bretagne occidentale Pour faire face aux géants du numérique, l’Union européenne s’est dotée d’une législation ambitieuse : le règlement européen sur les services numériques. Plus d’un an après son entrée en vigueur, elle reste complexe dans son application, et peine à s’imposer face à l’arbitraire des plateformes. Des services tels que Meta ou X se sont arrogé de longue date le pouvoir de remanier les règles affectant la vie privée ou la liberté d’expression , en fonction d’intérêts commerciaux ou d’opportunités politiques. Meta a ainsi annoncé la fin de son programme de fact-checking en matière de désinformation en janvier 2025, peu de temps avant le retour au pouvoir de Donald Trump, qui manifestait une hostilité marquée à cette politique . Du côté des gouvernements, les décisions d’encadrement semblent osciller entre l’intervention sélective et l’inaction stratégique. Sous couvert d’ordre public ou de sécurité nationale, d...
Une récente étude réalisée par Censuswide pour D-Link, spécialiste de la connectivité Wi-Fi, démontre que les Français sont prêts à sacrifier certains biens de confort plutôt que d’être confrontés à une mauvaise connexion Wi-Fi durant une semaine. L’étude, menée sur un échantillon de 7 282 adultes de plus de 16 ans dans plusieurs pays européens (dont 1 228 Français), révèle que la majorité des Français (91%) ne peut se passer d’une connexion internet de bonne qualité pendant une semaine. Pour éviter une mauvaise connexion Wi-Fi pendant une semaine, les Français interrogés sont prêts à sacrifier, à durée équivalente, des produits du quotidien tels que l’alcool (29% et jusqu’à 32% pour les 35-44 ans), le sport (15%), le maquillage (14%), le chocolat et la glace (7%). Les millenials, plus sensibles aux coupures internet D-Link constate également qu’une mauvaise connexion Wi-Fi au domicile est une source d’agacement voire de frustration pour beaucoup. L’étude démontre ainsi qu’...