Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Une récente étude réalisée par Censuswide pour D-Link, spécialiste de la connectivité Wi-Fi, démontre que les Français sont prêts à sacrifier certains biens de confort plutôt que d’être confrontés à une mauvaise connexion Wi-Fi durant une semaine.
L’étude, menée sur un échantillon de 7 282 adultes de plus de 16 ans dans plusieurs pays européens (dont 1 228 Français), révèle que la majorité des Français (91%) ne peut se passer d’une connexion internet de bonne qualité pendant une semaine.
Pour éviter une mauvaise connexion Wi-Fi pendant une semaine, les Français interrogés sont prêts à sacrifier, à durée équivalente, des produits du quotidien tels que l’alcool (29% et jusqu’à 32% pour les 35-44 ans), le sport (15%), le maquillage (14%), le chocolat et la glace (7%).
Les millenials, plus sensibles aux coupures internet
D-Link constate également qu’une mauvaise connexion Wi-Fi au domicile est une source d’agacement voire de frustration pour beaucoup. L’étude démontre ainsi qu’un tiers des 16-24 ans ne supporte pas de ne plus avoir internet. Lorsqu’ils sont confrontés à cette situation, 20% d’entre eux admettent hurler contre 9% pour les autres répondants, voire 0% pour les plus de 55 ans, et 8% pleurer contre 3% pour le reste de la population.
Dans ce type de situation, la moitié des Français (47%) éteignent et rallument leur box ou routeur, 28% activent et désactivent l'appareil connecté en cours d'utilisation et 1 Français sur 10 (11%) contacte leur opérateur télécom.
Et nos voisins européens ?
L’étude, menée dans plusieurs pays européens, révèle que 95% des Européens ne peuvent se passer d’internet pendant une semaine. Les Italiens (97,3%), les Britanniques (97,2%) et les Espagnols (96,7%) font partie de ceux qui sont les moins enclins à abandonner leur connexion Wi-Fi au domicile.
À durée équivalente, les Européens interrogés sont prêts à renoncer pendant une semaine à l’alcool (26,7%), au maquillage (14,5%), aux glaces et chocolat (12,2%) et au sport (11,3%) pour éviter une panne d’internet.
"Avec le nombre croissant d’appareils connectés que nous utilisons au quotidien, avoir une bonne connexion au domicile est devenu primordial. Pourtant, notre étude suggère qu’il y a un écart, en terme de connectivité, entre le niveau d’exigence et le service déployé par les fournisseurs d’accès", explique Marilyne Michel, Country Manager de D-Link France.