Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...

Chassée par les DVD ou cantonnée au mieux à une petite étagère dans les vidéoclubs depuis déjà quatre ans, la cassette a vu sa mort programmée par les studios hollywoodiens qui ont décidé d’arrêter de commercialiser leurs films sur ce support fin 2006.
Restait un atout à la cassette VHS: l’enregistrement des programmes télé chez soi. Las, l’apparition des lecteurs-enregistreurs de DVD et, surtout, ceux dotés d’un disque dur, ont sonné le glas de la cassette VHS, encombrante et offrant une piètre qualité à l’heure de la TNT et des écrans plats. Aujourd’hui, difficile de trouver un magnétoscope dans les rayons hi-fi des hypermarchés. Tout est fait pour franchir le pas. Entre l’appareil qui combine VHS et DVD, celui qui grave et celui qui peut enregistrer sur disque dur, le choix est vaste et complexe.
Outre une capacité d’enregistrement colossale (jusqu’à 700h) l’enregistreur à disque dur (personal video recorder [PVR] en anglais) présente de nombreux avantages: plus besoin de support vierge, enregistrements et effacements illimités, gravage sur DVD des enregistrements à conserver, etc. Mieux, beaucoup de ces PVR affichent à l’écran un guide des programmes télé et presque tous permettent le «time shifting» (on peut s’absenter un instant, revenir et reprendre là où on l’avait laissé le programme, enregistré en mémoire tampon).
Aux États-Unis, les PVR ont depuis longtemps le vente en poupe et ont fait frémir les chaînes de télé: en 1998, TiVo permettait de zapper… les écrans de pub! Les networks ont fait annuler en justice cette possibilité, mais le succès des PVR, qui permettent de consommer autrement la télé, s’est poursuivi. Aujourd’hui, il se vend 19 millions de PVR dans le monde. La France en compte 1,5 million dont 250000 inclus dans les décodeurs satellites ou ADSL.
Bataille de format
Comme il y a 30 ans pour le VHS et le Betamax, l’industrie électronique se déchire sur le format qui succédera au DVD. D’un côté le Blu-Ray soutenu par Sony, Apple, Philips, Samsung, Thomson, etc. et les studios Disney, MGM. De l’autre le HD-DVD mis en avant par Toshiba, Microsoft, Nec et les studios Warner, Paramount. Au centre, le consommateur qui ne sait que choisir. Mieux vaut donc attendre.