Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
Etude Interpol et Kaspersky Lab : 60 % des attaques sur Android ciblent les comptes bancaires des utilisateurs
Types de malwares utilisés dans les attaques entre août 2013 et juillet 2014. Source : Kaspersky Security Network L’enquête « Mobile CyberThreats » réalisée par Kaspersky Lab et INTERPOL entre août 2013 et juillet 2014, révèle que 60% des attaques ciblant les terminaux Android ont pour but de dérober l’argent des utilisateurs. Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels utilisent les malwares financiers. S’ils visent principalement des utilisateurs en Russie, l’Ukraine, l’Espagne, le Royaume-Uni, le Vietnam, la Malaisie, l’Allemagne, l’Inde et la France ont également subi des attaques. Plus de 588 000 utilisateurs Android à travers le monde ont été confrontés à des malwares financiers – Trojans SMS ou bancaires – au cours de la période étudiée, soit six fois plus que durant la période équivalente, 12 mois auparavant.