Tribune de Constance Blanc, fondatrice de l'agence " Évidemment l'Agence " Notre avenir dépend-il de la technique ? La question posée ce matin à plus de 500 000 candidats au bac philo semble aussi planer, en silence, au-dessus de toutes les professions dites « intellectuelles ». Car derrière la technique d’hier — le livre, l’imprimerie, l’ordinateur — se cache aujourd’hui un nom qui ne laisse personne indifférent : l’intelligence artificielle. Et si cette intelligence-là n’était plus un simple outil, mais une nouvelle force motrice de sélection ? Une nouvelle manière de trier ce qui compte et ce qui ne compte pas, ce qui mérite d’être vu, diffusé, relayé… ou non. Ce qui est dit. Et ce qui est effacé. Dans les relations presse, le bouleversement est total. L’IA n’est pas un simple assistant. Elle devient un filtre, un moteur, un juge silencieux. Elle scrute les mots-clés, hiérarchise les informations, décide qui « mérite » une visibilité. Et ce n’est plus seulement l...

200000 fois plus puissant
Depuis cette date, que de chemin parcouru. En terme de miniaturisation tout d'abord.Les disques durs qui se trouvent dans les ordinateurs ont des plateaux de 3,5, 2,5 ou 1,8 pouces et Toshiba comme Hitachi, des géants du secteur proposent des disques durs descendant jusqu'à 0,85 pouce! L'évolution a aussi, et surtout, concerné les capacités de stockage. En 1956, le Ramac propose... 5 Mo. Une capacité gigantesque pour l'époque et qui le restera très longtemps puisqu'au début des années 80, les premiers disques durs «domestiques» ne dépassaient guère cette valeur.
Aujourd'hui, l'on trouve facilement, sur des PC d'entrée de gamme des disques durs de 80 Go soit 16000 fois plus puissant que le Ramac et une petit clé USB de 1 Go de la taille d'un briquet se trouve facilement à... 15€.
Cette course à la capacité de stockage s'explique par les données que chacun de nous produit, sans cesse plus nombreuses au fur et à mesure que se conforte l'ère du tout numérique. Photos, musique MP3, vidéo DivX, jeux vidéos, programmes informatiques, etc. Les besoins sont immenses. Hitachi a d'ailleurs annoncé cette semaine qu'il produirait d'ici la fin 2006 un disque d'une capacité de 1 teraoctet (1000 Go soit 200000 fois plus que notre vieux Ramac).
La recherche va d'ailleurs bon train pour décupler les capacités actuelles et d'autres technologies vont apparaître comme les disques souples, holographiques ou les mémoires flash (sans pièces en mouvement); des projets impliquant des protéines sensibles à la lumière ouvrent des perspectives inespérées.
Mais il restera toujours à résoudre l'épineuse question de la conservation des données dans le temps et leurs utilisations futures. L'on sait que des données gravées sur un CD-ROM ont une durée de vie de cent ans environ. Mais une récente étude a démontré que le moyen le plus fiable pour conserver ses données était la tablette d'argile de l'Antiquité.N'étais-ce pas là, finalement, le premier des disques dur?
Depuis cette date, que de chemin parcouru. En terme de miniaturisation tout d'abord.Les disques durs qui se trouvent dans les ordinateurs ont des plateaux de 3,5, 2,5 ou 1,8 pouces et Toshiba comme Hitachi, des géants du secteur proposent des disques durs descendant jusqu'à 0,85 pouce! L'évolution a aussi, et surtout, concerné les capacités de stockage. En 1956, le Ramac propose... 5 Mo. Une capacité gigantesque pour l'époque et qui le restera très longtemps puisqu'au début des années 80, les premiers disques durs «domestiques» ne dépassaient guère cette valeur.
Aujourd'hui, l'on trouve facilement, sur des PC d'entrée de gamme des disques durs de 80 Go soit 16000 fois plus puissant que le Ramac et une petit clé USB de 1 Go de la taille d'un briquet se trouve facilement à... 15€.
Cette course à la capacité de stockage s'explique par les données que chacun de nous produit, sans cesse plus nombreuses au fur et à mesure que se conforte l'ère du tout numérique. Photos, musique MP3, vidéo DivX, jeux vidéos, programmes informatiques, etc. Les besoins sont immenses. Hitachi a d'ailleurs annoncé cette semaine qu'il produirait d'ici la fin 2006 un disque d'une capacité de 1 teraoctet (1000 Go soit 200000 fois plus que notre vieux Ramac).
La recherche va d'ailleurs bon train pour décupler les capacités actuelles et d'autres technologies vont apparaître comme les disques souples, holographiques ou les mémoires flash (sans pièces en mouvement); des projets impliquant des protéines sensibles à la lumière ouvrent des perspectives inespérées.
Mais il restera toujours à résoudre l'épineuse question de la conservation des données dans le temps et leurs utilisations futures. L'on sait que des données gravées sur un CD-ROM ont une durée de vie de cent ans environ. Mais une récente étude a démontré que le moyen le plus fiable pour conserver ses données était la tablette d'argile de l'Antiquité.N'étais-ce pas là, finalement, le premier des disques dur?