Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Voilà une décision de justice qui va, à n'en pas douter, relancer la polémique sur la dangerosité des ondes émises par les antennes relais de téléphonie mobile. Bouygues Telecom a, en effet, été condamné le 18 septembre par le tribunal de grande instance de Nanterre à démonter, d'ici 4 mois et sous astreinte de 100 € par jour, une de ses antennes à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) pour « risque de troubles » à la santé, en application du principe de précaution. Le tribunal donne donc raison à trois couples qui se plaignaient du risque sanitaire posé par ces antennes relais installées depuis 2006 sur un pylône jouxtant leurs habitations. Bouygues Telecom, qui doit aussi faire face dans les Yvelines à une plainte au pénal pour « administration de substances nuisibles », a annoncé qu'il allait faire appel. Selon l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), qui souligne qu'« aucune antenne n'a jamais été démontée pour raison sanitaire », cette décision, révélée hier, pourrait être cassée.
Reste que le tribunal s'est bien gardé de trancher le débat, estimant que la « discussion scientifique reste ouverte. » Une discussion que de nombreuses associations souhaiteraient voir s'engager plus intensément en France comme cela s'est fait dans plusieurs pays européens dont certains reconnaissent les syndromes dit des micro-ondes (maux de têtes, troubles du sommeil, etc.). Mais le temps de latence entre l'exposition aux champs électromagnétiques et le développement éventuel de maladies est un sérieux obstacle aux études épidémiologiques qui n'ont pas assez de recul. Ceci explique l'existence de résultats contradictoires. Toutefois, cet automne, l'étude internationale Interphone réalisée dans 13 pays européens sur l'influence de l'usage du téléphone mobile sur le risque de cancer, pourrait apporter de nouveaux éléments.
Reste que le tribunal s'est bien gardé de trancher le débat, estimant que la « discussion scientifique reste ouverte. » Une discussion que de nombreuses associations souhaiteraient voir s'engager plus intensément en France comme cela s'est fait dans plusieurs pays européens dont certains reconnaissent les syndromes dit des micro-ondes (maux de têtes, troubles du sommeil, etc.). Mais le temps de latence entre l'exposition aux champs électromagnétiques et le développement éventuel de maladies est un sérieux obstacle aux études épidémiologiques qui n'ont pas assez de recul. Ceci explique l'existence de résultats contradictoires. Toutefois, cet automne, l'étude internationale Interphone réalisée dans 13 pays européens sur l'influence de l'usage du téléphone mobile sur le risque de cancer, pourrait apporter de nouveaux éléments.