Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...

Chaque année, le magazine hebdomadaire américain Time distingue cinquante inventions qui apportent des avancées significatives dans les domaines de la sciences et des technologies. Cette année, le top 50 met en avant de grandes inventions comme le grand collisionneur de hadrons (LHC) du Cern de Genève ou l’ «arche de Noé» qui va conserver les espèces végétales au pôle nord.
L’internet des étoiles, la prothèse de main bionique ou l’ordinateur le plus rapide du monde font bien sûr partie du palmarès. Mais la première place échoit à l’entreprise 23andMe cofondée par Anne Wojcicki, la femme du cofondateur de Google Sergey Brin, pour son test ADN personnel.
Celui-ci offre une série de tests génétiques qui permettent notamment de savoir si l’on risque de développer certaines maladies héréditaires au cours de sa vie, comme certains cancers, l’arthrite, la maladie de Parkinson, etc. En plus des données médicales, 23andMe offre des informations sur ses ancêtres, sur certains traits génétiques etc. Le test coûte 399$ (308€).