Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...

Il y a des couacs dont on se passerait bien. Fin 2003, dans les salles blanches de Lockheed Martin, le satellite météo américiain NOOA-N Prime subissait une lourde chute. 200 millions de dollars de réparation et quatre années de retard pris sr le programme, le satellite a enfin été mis sur orbite le 6 février.
Dernier né d'une série de 5 satellites météo à orbite polaire (POES : Polar Operational Environmental Satellite), NOAA-N Prime a été construit pour la NASA et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Ce satellite clôture un programme d'observation météo américain qui remonte au lancement, en 1960, de TIROS-1, le premier satellite d'observation météo au monde.
Le CNES est de la partie
Le nouveau satellite effectuera des observations de la surface terrestre et de l'atmosphère qui fourniront des donnnées importantes à la NOAA pour que celle-ci fournisse des prévisions météo, notamment pour la prévention de risques naturels, et des analyses sur le changement climatique. Les données seront recueillies par des stations situées en Virginie, en Alaska et en Norvège, appartenant soit à la NOAA soit à Eumetsat (European Organisation for the Exploitation of Meteorological Satellite).
NOAA-N Prime comprend plusieurs instruments notamment deux radiomètres et trois sondeurs ainsi que des détecteurs de particules pour l'observation des tempêtes solaires. Un système de recueil de données de nouvelle génération, conçu par le CNES, est également embarqué à bord du satellite et permettra de relayer des données environnementales. Le CNES a aussi fourni Sarsat-3, un système qui fonctionne dans le cadre du programme de secours COSPAS-SARSAT. Celui-ci, qui fête se 20 ans et regroupe 40 pays et organisations internationales a permis de sauver 25000 vies depuis 1982.
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