L’intelligence artificielle ne transforme pas seulement nos usages mais redessine en profondeur l’architecture et la gouvernance des réseaux de télécommunications. Dans une note de synthèse publiée le 26 juin 2025, l’Arcep détaille les mutations en cours et à venir. En toile de fond, une interrogation centrale : qui maîtrisera les nouveaux équilibres techniques, économiques et politiques de cette transition numérique ? Automatisation progressive, promesse d’autonomie Loin des projections futuristes, l’intelligence artificielle est déjà à l’œuvre dans les télécoms. Dans les réseaux fixes, elle prend la forme d’une vision par ordinateur qui contrôle les raccordements à la fibre. À partir de simples photos, les opérateurs d’infrastructure peuvent désormais détecter des malfaçons avec une précision de 90 à 99 %. Le contrôle qualité, hier manuel, devient systématique, automatisé, intégré. Côté mobile, l’IA est mobilisée pour surveiller les équipements (climatisation, batteries), prédire le...
A l'occasion de l'examen par l'Assemblée nationale de la loi Hadopi (ou "Création et internet"), l'association la Quadrature du net" invite les internautes à s'opposer à ce texte qui veut instituer la riposte graduée.
"Devant le ridicule d'un gouvernement qui s'entête à vouloir déconnecter du Net des familles entières sans preuves valables ni procès, la Quadrature appelle les citoyens épris de liberté à procéder au « black-out » de leurs sites, blogs, profils, avatars, etc. Comme en Nouvelle-Zélande, seul pays avec la France où la « riposte graduée » devait être imposée par la loi, pour finalement être repoussée : pour protester contre cette loi imbécile et sa « liste blanche » de sites autorisés, le Net français doit agir et se draper de noir", explique l'association sur son site web.
"La Nouvelle-Zélande était à ce jour le seul autre pays à part la France où devait être votée une loi aussi stupide que la « riposte graduée » voulue par N. Sarkozy, défendue par C. Albanel dans la loi HADOPI, et bientôt votée à l'Assemblée nationale. Elle vient d'être repoussée grâce à une mobilisation massive, durant laquelle le web néo-zélandais a procédé à son « black-out » volontaire", poursuit l'association.