Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...

Europeana (www.europeana.eu), la bibliothèque numérique européenne, avait sans doute été lancée prématurément en novembre 2008, croulant sous quelque 20 millions de requêtes. Après plusieurs mois de fermeture, la voilà de nouveau de retour dans une version améliorée et enrichie. Europeana découle d'un partenariat entre 100 institutions renommées et représentatives du patrimoine européen, dont Le Louvre pour la France. Pilotée par une fondation installée aux Pays-Bas, Europeana propose 4 millions d'objets numériques en consultation gratuite : images (tableaux, cartes, photos…), textes (livres, journaux, lettres…), sons (musique, émissions de radio…) et vidéo (films, émissions télé…). D'ici la fin de l'année 10 millions de documents seront disponibles, que l'on pourra sauvegarder dans un espace « Mon Europeana. »