Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...

Certains déplorent parfois - et souvent à tort - le manque d'adaptation de l'État aux nouvelles technologies. Ce n'est pas le cas du ministère des Affaires étrangères et européennes (www.diplomatie.gouv.fr) qui vient de dévoiler une application pour iPhone, Ipod Touch et téléphones fonctionnant sous Google Android. Téléchargeable gratuitement, l'application « Conseils aux voyageurs » « permet de trouver toutes les réponses à vos questions grâce à des mises à jour en temps réel, une navigation intuitive et une organisation simple par pays et par thèmes (grippe A H1N1, séisme, accident, etc.) », explique le Quai d'Orsay. Pour chaque pays, on peut s'informer sur la sécurité, les numéros utiles, l'entrée/séjour, les transports, la santé et prendre connaissance des alertes de dernière minute pour les risques en cours. Le ministère est la première administration à offrir ce type de service aux internautes.