Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
La bataille des géants d'internet se fait aussi sur le front des boîtes e-mails accessibles via le navigateur (webmail). Distancé en terme de fonctionnalités par les services de Yahoo et Google (Gmail), Microsoft entend donner un coup de jeune à son service Windows Live Hotmail, adopté par 360 millions d'utilisateurs. Ces derniers vont pouvoir envoyer des pièces jointes de 25 Mo voire de 10 Go en un seul message grâce à SkyDrive, un disque dur virtuel de 25 Go. Et Hotmail se dote aussi d'un module de tchat.