L’intelligence artificielle ne transforme pas seulement nos usages mais redessine en profondeur l’architecture et la gouvernance des réseaux de télécommunications. Dans une note de synthèse publiée le 26 juin 2025, l’Arcep détaille les mutations en cours et à venir. En toile de fond, une interrogation centrale : qui maîtrisera les nouveaux équilibres techniques, économiques et politiques de cette transition numérique ? Automatisation progressive, promesse d’autonomie Loin des projections futuristes, l’intelligence artificielle est déjà à l’œuvre dans les télécoms. Dans les réseaux fixes, elle prend la forme d’une vision par ordinateur qui contrôle les raccordements à la fibre. À partir de simples photos, les opérateurs d’infrastructure peuvent désormais détecter des malfaçons avec une précision de 90 à 99 %. Le contrôle qualité, hier manuel, devient systématique, automatisé, intégré. Côté mobile, l’IA est mobilisée pour surveiller les équipements (climatisation, batteries), prédire le...
L'Agence régionale pour le développement de la société de l'information (Ardesi) de Midi-Pyrénées a consacré un chapitre de son diagnostic 2009, présenté la semaine dernière, aux étudiants. « L'étudiant hyperconnecté dispose d'une panoplie d'outils mobiles. Qu'il se trouve chez lui, au travail, à l'université, qu'il effectue un trajet, qu'il soit dans un lieu public… à tout moment, il a besoin d'être connecté », explique l'Ardesi. « Même lorsqu'il dort, il reste connecté : 1 étudiant sur 2 déclare laisser allumé son téléphone mobile durant la nuit. » Le téléphone mobile, et notamment les smartphones (iPhone, Blackberry…) sont devenus pour les étudiants des « couteaux suisses sociaux et pratiques » selon l'Ardesi, qui note la multiplication et la diversité des usages ; ainsi que l'explosion de fréquentation des réseaux sociaux (Facebook…). 70 % des étudiants les fréquentent contre 56 % en 2008.