Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
La première campagne de sensibilisation de la très controversée Haute autorité pour la protection des droits sur internet, (Hadopi) chargée de la réponse graduée contre le téléchargement illégal, va débuter ce week-end aux péages des autoroutes. Quelque 260 000 dépliants expliquant ce qu'est cet organisme et comment il fonctionne, seront distribués. Fin juillet, la Hadopi (www.hadopi.fr) avait indiqué avoir reçu ses premières saisines. Elle prévoit d'envoyer ses premiers courriels d'avertissement aux « pirates » d'ici à la fin septembre.