Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Alors que Facebook connaît une – légère – désaffection, notamment de la part des jeunes (le réseau social américain, sur les six derniers mois, aurait perdu neuf millions d’inscrits aux États-Unis et 2 millions au Royaume-Uni), les initiatives se multiplient dont, l’une, Neventy, lancée ce 8 mai à 17 heures à Toulouse, préfigure peut-être l’avenir du réseau social.
Imaginé par 8 étudiants toulousains soutenus par un investisseur, Neventy est un réseau social d’événements géolocalisés en temps réel, qui joue la carte mobile avec une application dédiée.
« Lors d’une soirée, nous avons constaté qu’un de nos amis se trouvait dans la rue juste à côté sans qu’on le sache, déplore le jeune homme. On s’est dit que c’était vraiment dommage et qu’il fallait y remédier », expliquait à La Dépêche le mois dernier Stéphane Nimer, qui a travaillé un an sur le projet avec ses camarades, qui suivent ou ont suivi des études d’informatique et de communication.
« Le réseau social se décline en deux axes : le privé, permettant d’échanger avec ses amis et de créer des événements, et le public, en partenariat avec des bars et des boîtes de nuit », détaillait Stéphane Nimer.
Le partenariat avec les établissements a déjà permis de réunir plusieurs noms célèbres de Toulouse comme le Saint des Seins, le Snapper Rock, la Couleur de la Culotte ou Chez Tonton. Une vingtaine d’établissements au total. Ce nouveau réseau, qui va rester toulousain dans un premier temps, vise 24 000 utilisateurs jusqu’à 40 000.
Neventy a été lancé hier en version beta. « Cette version regroupe seulement 70 % des fonctionnalités mais elle est indispensable car elle permet de tester l’application dans son environnement, avec une base de données et un nombre d’utilisateurs réels », expliquent les fondateurs, qui donnent rendez-vous aux Toulousains le 18 mai prochain pour avoir accès à une version complète de Neventy..
Plus d'infos ici : www.neventy.fr