Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Le 3e baromètre de la confiance des Français dans le numérique, édité la semaine dernière par la CDC (Caisse des dépôts et consignations) et l’ACSEL (l’association de l’économie numérique) a mis en évidence la sensibilité forte des Français aux données personnelles.
La conservation des données personnelles constitue l’un des sujets les plus sensibles : 92% jugent important qu’elle soit limitée dans le temps. La géolocalisation est également un sujet majeur de préoccupation des Français : 75% disent la refuser ;
L’utilisation abusive des données est citée en moyenne par plus de 40% des Français comme un risque perçu dans les domaines de l’e-administration, la banque en ligne et l’e-commerce. 52% des utilisateurs de réseaux sociaux manifestent quant à eux des craintes sur l’accès éventuel de tiers à leurs données.