Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Les révélations sur le programme secret PRISM de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine - qui surveille et stocke, avec la coopération de grandes firmes d'internet, les communications téléphoniques et les échanges en ligne passées par des non-Américains - n'en finissent pas de rebondir. Ce lundi, The Guardian a ainsi recueilli les premières déclarations d'Edward Snowden, un jeune homme âgé de 29 ans, ancien employé de la NSA et source des fuites.
Le scandale a également pris une tournure politique en Europe avec l'intervention de l'eurodéputée PS Françoise Castex, qui a interpellé la Commission européenne sur ces pratiques qui pourraient concerner des citoyens européens.
L'eurodéputée, spécialiste des questions numériques, appelle Bruxelles à agir "afin de protéger la vie privée des ressortissants de l’Union européenne en particulier sur le cloud face la toute-puissance du Foreign Intelligence Surveillance Amendment Act (FISAA). "
Lobbying insupportable
"Ce scandale éclate alors que la législation européenne sur la protection des données personnelles en cours de révision fait l’objet d’un lobbying insupportable des géants américains du Net, et ce, avec le concours du gouvernement américain!”, rappelle l’élue du Gers sur son blog.
Enfin, elle demande "un règlement strict sur les données personnelles, qui donne l’avantage concurrentiel aux entreprises européennes" et "appelle ses collègues parlementaires, et en particulier la droite européenne, à ne pas céder aux sirènes des lobbyistes américains qui tentent de détricoter chaque jour un peu plus la proposition ambitieuse de la Commission européenne."
Mme Castex a récemment interpellé les autorités européennesur un aurte sujet touchant aux données personnelles numériques, celui de l'IP-Tracking pratiqué par certains sites web, notamment de voyagistes.