Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
La colère des Européens ne faiblit pas face à l'espionnage des réseaux de communications de l'UE et de plusieurs pays dont la France dans le cadre du scandale PRISM.
L'eurodéputé EELVDaniel Cohn-Bendit a appelé à une rupture immédiate des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique, tant qu’un accord n’a pas été signé avec les États-Unis sur la protection des données. Même état d'esprit chez l'eurodéputée PS du sud ouest Françoise Castex. "En attendant les résultats de la commission d’enquête [demandée parle groupe socialiste du Parlement européen], toute négociation avec les Etats-Unis en vue d’un accord de partenariat transatlantique (TTIP) doit être suspendue", estime-t-elle avant de conclure: "Garder la maîtrise de nos données personnelles, de nos vies, est un droit fondamental."
L'affaire PRISM aura en tout cas eu le mérite de mettre sur la table la question des données personnelles et de leur utilisation, sujet de discorde entre Etats-Unis et Européens.
Un débat en session plénière est prévu ce mercredi à Strasbourg en présence du Conseil et du Président de la Commission européenne José Manuel Barroso au sujet du scandale PRISM.
L'eurodéputé EELVDaniel Cohn-Bendit a appelé à une rupture immédiate des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique, tant qu’un accord n’a pas été signé avec les États-Unis sur la protection des données. Même état d'esprit chez l'eurodéputée PS du sud ouest Françoise Castex. "En attendant les résultats de la commission d’enquête [demandée parle groupe socialiste du Parlement européen], toute négociation avec les Etats-Unis en vue d’un accord de partenariat transatlantique (TTIP) doit être suspendue", estime-t-elle avant de conclure: "Garder la maîtrise de nos données personnelles, de nos vies, est un droit fondamental."
L'affaire PRISM aura en tout cas eu le mérite de mettre sur la table la question des données personnelles et de leur utilisation, sujet de discorde entre Etats-Unis et Européens.
Un débat en session plénière est prévu ce mercredi à Strasbourg en présence du Conseil et du Président de la Commission européenne José Manuel Barroso au sujet du scandale PRISM.