Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Le moteur de recherche de Microsoft, Bing, commence à appliquer le « droit à l'oubli » prescrit par l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) : certains internautes qui ont demandé la suppression de résultats de recherche les concernant ont reçu une réponse.
Suite à l'arrêt de la CJUE du 13 mai dernier, Bing avait publié son formulaire de droit à l'oubli mi-juillet. 4 mois après la publication de son formulaire, le moteur de recherche répond aux internautes.
Reputation VIP, grâce à Forget.me son service d'aide au droit à l'oubli, a détecté les premiers refus du moteur de Microsoft.
699 demandes de désindexation sur Bing ont été réalisées via Forget.me depuis le 23 juillet, ce qui représente 2 362 URLs. A ce jour, 79 demandes ont fait l'objet d'une réponse de Bing.
Bing représente 22% des demandes envoyées via Forget.me depuis le 23 juillet, 78% des demandes étant destinées à Google. Il est également intéressant de remarquer qu'en moyenne les utilisateurs soumettent moins d'URLs par demande à Bing qu'a Google : 3,4 sur Bing contre 9,1 sur Google.