Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Les chiffres publiés récemment par l’INA ont remis un coup de projecteur sur les inégalités femmes - hommes dans les médias : lors de l’année 2014, l’INA révèle que l’on comptait seulement entre 19 % et 25 % de femmes parmi les invité-e-s des matinales radio.
Le 8 juin dernier, le groupe Egalis, Radio France et France Télévisions ont lancé le site expertes.eu, un site Internet recensant des femmes expertes. Le site des Expertes est pratique, gratuit et rapide d’utilisation pour les journalistes.
En 4 mois, plus de 500 nouvelles expertes se sont inscrites, ce qui représente une augmentation de 50 %. Le site expertes.eu recense désormais plus de 1500 fiches d'expertes – chercheuses, cheffes d’entreprises, présidentes d’associations ou d’institutions – sur près de 300 thématiques. Chaque fiche contient une courte biographie, les passages médias de l'experte, ses publications et ses coordonnées complètes. Près de 400 journalistes y sont accrédité-e-s et accèdent ainsi aux coordonnées personnelles des expertes.