Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
French Tech, business angels… lorsque les médias s’expriment sur les créations d’entreprises les startups écrasent les petites entreprises traditionnelles qui représentent pourtant l’essentiel de l’activité de notre pays. L'institut Odoxa vient de réaliser pour CERFRANCE un sondage qui montre combien bien elles sont chères aux Français. Dans l’opinion, elles remportent haut la main leur match contre les startups.
Voici les principaux enseignements de ce sondage :
1 - Les Français estiment plus difficile de diriger une entreprise traditionnelle (86%) qu’une start-up (56%)…
Par ailleurs, les entreprises traditionnelles apparaissent comme les « oubliées du système » : les médias n’en parleraient pas assez (77%), l’Etat et les collectivités ne les aideraient pas suffisamment (78%), idem pour les banques ou les investisseurs (85%).
2 - … mais l’entreprise traditionnelle a une meilleure image que la startup et les Français conseilleraient à leurs enfants de se lancer dans la création
Pour les Français si les startups ont clairement l’apanage de l’innovation (86% les estiment plus innovantes que les entreprises traditionnelles), la plupart des autres traits d’images positifs testés dans notre crible sont nettement plus associés aux entreprises traditionnelles jugées plus utiles à la collectivité (79%), mais aussi à la vie quotidienne (78%), plus solides financièrement (67%) et même plus attentives aux salariés (64%).
3 - Question d’actu : une majorité de Français (55%) estime que les règles de licenciement économique doivent être plus souples dans les petites entreprises que dans les grandes
Par ailleurs, qu’ils soient favorables ou non à ce principe ils sont près des deux tiers (63%) à penser que cette mesure incitera les petites entreprises à embaucher.