Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Depuis 2007, le Baromètre de l'intrusion de Publicis ETO étudie la perception des consommateurs sur ces pratiques et le degré d'intrusion qu'ils en ont.
Les marques mettent, en effet, de plus en plus en place des programmes marketing (newsletters, clubs, programmes de fidélisation, applications pour smartphones) pour mieux connaître et fidéliser leurs clients. Le petit baromètre de l’intrusion de Publicis ETO révèle que les craintes des consommateurs sont loin de disparaître et que le sujet de la privacy (protection des données personnelles) est plus que jamais d’actualité mais également que les consommateurs mûrissent dans l’appréhension de ce sujet. Ainsi « 55% des Français veulent gérer par eux-mêmes l'accès des marques à leurs données personnelles »