Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
Depuis 2007, le Baromètre de l'intrusion de Publicis ETO étudie la perception des consommateurs sur ces pratiques et le degré d'intrusion qu'ils en ont.
Les marques mettent, en effet, de plus en plus en place des programmes marketing (newsletters, clubs, programmes de fidélisation, applications pour smartphones) pour mieux connaître et fidéliser leurs clients. Le petit baromètre de l’intrusion de Publicis ETO révèle que les craintes des consommateurs sont loin de disparaître et que le sujet de la privacy (protection des données personnelles) est plus que jamais d’actualité mais également que les consommateurs mûrissent dans l’appréhension de ce sujet. Ainsi « 55% des Français veulent gérer par eux-mêmes l'accès des marques à leurs données personnelles »