Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
Une enquête réalisée par BVA pour mediarh.com et publié ce 1er décembre fait le point sur la perception des salariés à l’égard des start-up et plus généralement de l’innovation.
L’innovation, principal trait d’image associé aux start-up par les salariés
39% des salariés ont cité en premier l’innovation comme marqueur associé aux start-up. Au global, Cette dimension a été évoquée par 2/3 des salariés (65%). Notons que pour un tiers des salariés, les start-up sont également des entreprises dynamiques (36%), qui exercent dans le secteur des nouvelles technologies (34%) et de petites tailles (33%). Les salariés considèrent que la création de start-up en France est principalement soutenue par des acteurs privés et notamment des incubateurs soutenus par de grandes entreprises (60%), des investisseurs privés (57%) et des fonds d’investissement (56%).
Plus de 4 salariés sur 10 aspirent à travailler dans une start-up
Si seulement 3% des salariés indiquent travailler dans une start-up, ils sont plus de 4 sur 10 à affirmer qu’ils souhaiteraient y travailler (42%). A noter, l’écart générationnel sur cette question : 54% des 15-29 ans sont séduits par cette perspective contre seulement 34% des salariés âgés de plus de 50 ans. C’est avant tout la « culture start-up » qui séduit. Près d’un salarié sur deux qui souhaite travailler dans une start-up justifie ce choix par la liberté et l’autonomie dans le travail (51%) et la perspective de travailler dans un environnement professionnel agréable et détendu (50%). Ils mettent aussi en avant les opportunités professionnelles offertes (48%) et l’attrait d’une rémunération plus attractive (42%).
Les salariés jugent leur entreprise plutôt innovante en matière commerciale mais sensiblement moins concernant ses pratiques RH
6 salariés sur 10 affirment que leur entreprise est innovante sur son métier (savoir-faire autour du produit ou du service commercialisé). Ils sont en revanche moins d’un sur deux à penser qu’elle est innovante concernant son environnement de travail (43%) ou ses pratiques RH (35%). L’innovation en matière RH apparait comme étant multiforme : elle concerne la qualité de vie au travail (48%), la mobilité (44%) ou encore le recrutement (39%). Les salariés estiment que les innovations en matière RH devraient porter avant tout sur la qualité de vie au travail (66%) et dans une moindre mesure sur le management (41%). A noter, si les employés se prononcent plus largement en faveur d’innovations liées à la QVT (70%), les cadres mettent davantage en avant le besoin d’innovation dans le domaine du management (57%).