Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
Surfer sur internet lors de vols longs courrier, c'est déjà possible mais souvent très cher. Les choses vont bientôt changer et devraient être plus abordables grâce à la décision rendue par l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Le gendarme des télécoms a décidé d'autoriser Inmarsat Ventures Limited à exploiter des antennes relais terrestres 4G complémentaires à son système mobile par satellite en bande MSS 2 GHz.
Dans sa demande à l'Arcep, Inmarsat indiquait que ce réseau serait composé au maximum de 50 stations déployées sur le territoire métropolitain, qu’il serait installé dans la zone de couverture de son satellite Europasat lancé le 258 juin 2017.
L’autorisation délivrée à Inmarsat par l'Arcep, après une phase de consultation, lui permet, dans le cadre de son projet EAN (European Aviation Network), de proposer des services d’accès à internet dans les avions grâce à une double connectivité : par satellite et par l’usage complémentaire des antennes relais au sol.
Le projet EAN, réalisé avec Nokia, nécessite la construction de 300 sites en Europe, dans les 28 pays plus la Suisse et la Norvège.