Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
L'AFUTT (Association Française des Utilisateurs de Télécommunications) vient de publier ce mercredi 7 mars les résultats de son observatoire des plaintes et insatisfactions dans le secteur des télécommunications, a reçu 3,2% de plaintes de plus en 2017 qu'en 2016. "La progression est faible après deux années de forte hausse, mais la diversité des litiges et l'absence de progrès dans leur résolution restent préoccupants", explique l'association.
Ce sont les litiges de facturation qui dominent les plaintes des utilisateurs avec les complications qui peuvent s'ensuivre (exemple : refus de paiement, mise en recouvrement puis contentieux, résiliation, perte de numéro). "Parmi les causes : d'incessantes offensives commerciales en situation de concurrence exacerbée, qui se traduisent par un manque de clarté des offres et de la tarification, ainsi que le manque de lisibilité des factures", précise l'AFUTT.
La qualité promise loin de la réalité
En ce qui concerne la qualité technique du service, la continuité d'accès, la couverture ou le débit, le niveau perçu par les utilisateurs reste "globalement médiocre", selon l'AFUUT. "Les écarts entre le niveau de qualité attendu (promis) et le niveau de qualité servi (perçu) deviennent de moins en moins tolérables avec le développement massif des usages."
Enfin, en matière de relation client, d'après les descriptions sommaires des utilisateurs plaignants, les opérateurs ont encore de grandes marges de progrès à faire. Ils semblent parfois « dépassés » et en difficulté pour résoudre correctement et rapidement les problèmes, qu'ils soient d'ores techniques ou commerciaux.