Par Mônica Macedo-Rouet , CY Cergy Paris Université La fin de l’année universitaire est un moment propice à la réflexion sur les usages de l’intelligence artificielle (IA) dans les travaux académiques. C’est le moment où les enseignants-chercheurs évaluent les écrits des étudiants. Les réclamations qui s’ensuivent nous donnent l’occasion de discuter avec eux de leur rapport à la lecture, aux sources d’information et à la connaissance. Si peu d’étudiants savent que ne pas citer ses sources dans les règles de l’art est une faute qui peut avoir des conséquences graves pour leur scolarité, il convient de décider comment l’on pourrait tirer parti de cette technologie incroyablement puissante sans renoncer à nos principes éthiques ni à nos ambitions de formation intellectuelle des étudiants. Je lis les écrits d’étudiants en Master depuis plus de vingt ans. Cette année, j’ai constaté une augmentation massive du nombre de travaux qui comportaient des passages entie...
Pour le 200ème anniversaire du retour de Napoléon de son exil sur l'île d'Elbe. Le monument, créé par le célèbre sculpteur français Emmanuel Frémiet en 1867, situé dans le village de Laffrey, a été scanné intégralement en 3D par la société toulousaine IMA Solutions grâce à sa technologie Artec 3D.
La tâche a été commandée par le Musée de la Révolution Française de Vizille, dans le but de préserver une copie 3D du monument pour la postérité et de préparer une copie 3D du monument pour une exposition célébrant le 200ème anniversaire du retour de Napoléon de son exil sur l'île d'Elbe. "J'ai déjà scanné des œuvres représentant des chevaux et chaque fois, je pense : c'est une des choses les plus difficiles à scanner en raison des jambes et des autres zones cachées", explique Benjamin Moreno, le PDG d'IMA Solutions. "Dans le passé, j'ai utilisé d'autres équipements de scan 3D tels que des têtes laser montées sur des bras et je peux dire que seule la technologie Artec est capable de réaliser un scan 3D de ce type d'œuvre d'art à la volée ou dans des conditions environnementales difficiles."
12 jours de travail
Avant que Benjamin Moreno ne face l'acquisition de scanner Artec 3D Eva et Spider, sa société utilisait des scanners laser 3D. La surface du monument de Napoléon était assez grande, Benjamin Moreno a développé sa propre stratégie de scan pour le projet : "j'ai divisé mon travail en 18 zones en prenant soin d'avoir des zones de recouvrement assez grandes pour l'alignement en post-production."
Le scan a pris deux jours au total et la post-production environ 10 jours de plus à cause de la grande quantité de données : 57GB. Pour le profilage, Benjamin Moreno a fait une fusion précise avec une résolution de 1 mm pour chacune des 18 sessions de scan. Chacune comportait environ 25 millions de polygones, il les a décimées à 1,5 millions de polygones. Il a alors effectué un alignement non rigide et une fusion précise à 1mm, ce qui a réduit le nombre de polygones à 20 millions.
Enfin, il a utilisé des images texturées pour appliquer une texture au modèle géométrique obtenu.
IMA Solutions produit normalement trois sortes de modèles 3D pour ses clients : un modèle principal en haute définition pour la visualisation pré-calculée et l'étude du patrimoine culturel, un modèle 3D optimisé pour l'impression 3D, et un modèle optimisé pour les moteurs de rendu 3D en temps réel.
"Le musée est vraiment content du résultat, surtout parce qu'ils peuvent maintenant manipuler le modèle 3D virtuellement et voir le monument de n'importe quel angle en un clic de souris" se félicite Benjamin Moreno.