Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
2018, annus horribilis pour Facebook..Alors que le réseau social a subi le scandale Cambridge Analytica et essuie une désaffection de 25% de ses membres aux Etats-Unis en un an qui ont supprimé l'application de leur smartphone, Facebook annonce ce vendredi 28 septembre qu’une attaque sur son réseau a exposé les données de près de 50 millions de ses utilisateurs.
Selon le "New York Times", la compagnie a découvert cette faille au cours de la semaine. Les pirates ont exploité une faille de codage qui leur a donné accès à ces millions de comptes. Les pirates ont ainsi pu prendre le contrôles de comptes d'utilisateurs.
La faille identifiée
Facebook a publié un communiqué pour indiquer qu’elle a identifié la faille et qu’elle a averti les autorités judiciaires."Dans l'après-midi du mardi 25 septembre, notre équipe d'ingénieurs a découvert un problème de sécurité touchant près de 50 millions de comptes. Nous prenons cela très au sérieux et souhaitons faire savoir à tout le monde ce qui s’est passé et les mesures immédiates que nous avons prises pour protéger la sécurité des personnes. Notre enquête en est encore à ses débuts", assure la société.