Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a dénoncé, mardi 28 août en démissionnant du gouvernement, le poids des lobbys dans les cercles du pouvoir. Il faisait référence, entre autres à la présence de Thierry Coste, lobbyiste au service des chasseurs lors d'une réunion la veille à l'Elysée avec Emmanuel Macron.
Mais qui sont ces "représentants d’intérêts" que visait Nicolas Hulot ? Qui sont ces homme et ses femmes que l’on croise à Paris dans les couloirs de l’Assemblée nationale et à Bruxelles dans ceux du Parlement européen ? Ont-ils autant de pouvoir qu’on le dit ? Perturbent-ils la fabrique de la loi ? Et sont-ils réellement et suffisamment encadrés ?
Notre enquête et le regard de l’eurodéputé José Bové dans le long format ci-dessous. Pour le consulter, cliquez sur le bouton "View story".